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«Celui qui sait»

26 sept. 2009, 12:11

Alexandra Marinina, ex-criminologue moscovite, reine du polar russe notamment avec «L'illusion du péché», change de registre avec cette saga bien slave aux relents de vodka et de kascha de sarrasin.

Le livre débute dans les années 1960, dans l'appartement communautaire que partage la petite Natacha avec sa sœur Lioussia, leurs parents, la bibliothécaire juive Bella Lvovna et son fils Marik, un couple d'ivrognes et leur mère. Les temps sont durs, promiscuité, queue dans les magasins, emplois inexistants sans amis au Parti et alcool pour faire oublier tout ça. Pourtant la vie s'écoule avec ses petites et grandes joies, amours avouées ou inavouées, crimes, pleurs, naissances, vie régie par un quotidien qui ne manquera pas d'étouffer l'existence de Natacha.

Avec ce roman passionnant, Marinina, sort de ses sentiers battus pour dépeindre avec brio et lucidité une sorte de fresque historique alliant les lourdeurs et les entraves de l'époque communiste jusqu'à ce jour déstabilisant où le système s'effondre avec la perestroïka, laissant bien des cicatrices.

«Celui qui sait»
Alexandra Marinina
Seuil
750 pages

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