Hank «lève» une admiratrice qui aime donner des coups et se rend compte qu'elle est la fille de Bill, le fiancé de Karen, son ex-petite amie et mère de sa fille Becca. De quoi titiller le spectateur!
Après ce début sexuellement fracassant en vingt-cinq minutes, la fornication va pourtant se calmer. On vient de passer d'une chaîne cryptée américaine - Showtime - à des généralistes européennes (TSR1, les lundis soirs aux environs de 23h /M6 dès le 14 mars après 23h).
Passons à d'autres aspects moins frétillants, mais tout de même intéressants. Hank, dans la quarantaine, est en panne de créativité. Son roman le plus connu est devenu film à succès. Mais il est en colère: l'adaptateur l'a trahi.
Alors il boit, il renifle, il culbute, il passe son temps à regretter le départ de son ex qu'il aime encore, il ne crée plus rien, sinon de combler un site internet de multiples vérités pas bonnes à dire qu'il dira à tout un chacun. Sa complicité avec Charlie, son agent littéraire, est savoureuse. La sexualité de Hank est athlétique, répétitive, celle de Charlie, plus tordue, en devient amusante et vaudevillesque!
David Duchovny, venu des lointains «X files», fait excellente composition, avec forte dose d'humour dans son style mal rasé qui peut rappeler Gainsbourg. Harry Goldenblatt a quitté «Sex and the city» sans pour autant perdre sa calvitie et sa rondeur gourmande.
Les personnages masculins, plutôt «machos», surpassent les féminins! Si on se mettait à reproduire en le citant le vocabulaire employé par ces messieurs, à coup sûr on choquerait le lecteur. Les mots dits et accumulés passent mieux que les écrits entassés!
On retrouve dans «Californication» la verve assez inventive de «Dream on». La série fait aussi penser, en moins bien, à «Sex and the city», qui séduisait par ses quatre copines incandescentes. A coup sûr, c'est bon. Excellent? L'avenir le dira!
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