Dans les années 1970, Hanna Krall raconte une histoire vraie au cinéaste Krzysztof Kieślowski qui s’en inspire pour «Le Décalogue 8». Quarante ans plus, la journaliste et écrivaine décide qu’il est temps de revenir à la vérité sur ce couple catholique, qui après avoir accepté de devenir parrain et marraine d’une petite fille juive, se rétracte.
Il en ressort un livre bouleversant sur ce que l’homme peut faire de pire et de meilleur, sans jugement, qui laisse toute la place au lecteur d’imaginer et de ressentir, avec le peu d’informations qui reste sur le quotidien de l’Occupation allemande en Pologne et les années qui ont suivies.
Comment en êtes-vous venue à traduire l’oeuvre d’Hanna Krall?
C’était les années 90, juste avant, peut-être, à Paris. J’ai lu «La Sous-locataire». Et ce livre m’a bouleversée. Je trouvais que Hanna Krall parlait du thème Juifs et Polonais d’une façon tout à fait différente...