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Aucune raison d'intervenir

La situation étant «saine et stable», le Conseil fédéral n'entend pas agir sur le marché Le Conseil fédéral n'entend pas réellement intervenir en faveur de la promotion du livre et de l'édition. Il fonde sa conviction sur un rapport qui juge la situation de ce marché «saine et stable». Le chiffre d'affaires des maisons d'édition et des librairies n'a que peu évolué entre 1996 et 2004. Il tourne autour d'un milliard de francs pour ce qui est des livres, selon le rapport publié hier en réponse à un postulat de la conseillère nationale Vreni Müller-Hemmi (PS/ZH).

29 juin 2006, 12:00

Un certain nombre d'éditeurs et de libraires ont certes dû fermer leurs portes, mais principalement dans des zones où leur concentration était forte. Entre 2001 et 2005, le nombre de maisons d'édition helvétiques est passé de 499 à 448. Mais le nombre de personnes employées par cette branche est resté stable à plus de 3300.

Le nombre de librairies a reculé de 622 à 599 entre 1991 et 2005 (-3,6%). La Suisse romande a été nettement plus touchée par la diminution, qui a atteint 9,6% durant cette période. Néanmoins, les mouvements dans le marché du livre correspondent à un ajustement structurel tout à fait comparable aux autres secteurs économiques, selon une analyse de l'Université de Zurich.

Aide au marketing?

Quant au niveau de la production totale de titres en Suisse, il est semblable à celui des pays européens de taille similaire (Autriche, Suède, Finlande). Environ 300 nouveaux ouvrages littéraires sont édités chaque année.

L'étude de l'Université de Zurich propose de stimuler la lecture et d'augmenter l'attrait du livre suisse afin d'accélérer le cycle de cette industrie. Elle préconise la mise en place de mesures de commercialisation des livres à caractère culturel. Les maisons d'éditions, les librairies et les manifestations littéraires pourraient bénéficier de cette aide au marketing.

Dans son rapport de synthèse, le Département fédéral de l'intérieur affirme trouver l'idée intéressante. Mais il rejette toute mesure qui puisse influencer la concurrence sur le marché du livre. Autre bémol, au vu de l'état des finances fédérales, il n'est pas question de prendre des mesures se traduisant en dépenses pour l'Etat. / ats

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