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Archives sauvées in extremis

31 mars 2008, 12:00

La vente aux enchères des archives d'Aristide Briand (1862-1932) s'est soldée samedi à Nantes par le retrait d'un lot controversé. L'Etat avait demandé que ces documents soient sauvés de la vente car ils recouvrent indistinctement la vie privée et publique de l'homme politique français.

L'association Aristide-Briand redoutait «la dispersion d'archives d'Etat», avec la mise aux enchères entre autres du lot No 24. Parmi ces 750 documents, certains avaient trait à la création du Parti socialiste, qu'Aristide Briand fonda avec Jean Jaurès, ou encore à la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, dont il fut le rapporteur en 1905. La mise à prix de ce lot avait été fixée à 30 000 euros.

Le diplôme du prix Nobel de la paix 1926, qu'Aristide Briand obtint conjointement avec l'Allemand Gustav Stresemann pour leurs efforts en faveur de la réconciliation franco-allemande, a été acquis pour 12 200 euros par la mairie de Saint-Nazaire.

Né à Nantes et ayant grandi à Saint-Nazaire, Aristide Briand a été vingt fois ministre et onze fois président du Conseil (chef du gouvernement) entre 1903 et 1931. Personnage phare de la IIIe République durant l'entre-deux-guerres, il était surnommé «le pèlerin de la paix» pour ses positions pacifistes. /ats-rtf

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