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Coupe du monde 2018: retour sur les plus gros scandales de l'histoire du Mondial

Entre décisions arbitrales incompréhensibles et comportements déplacés, l'histoire de la Coupe du monde a été marquée par des polémiques. Voici les plus gros scandales qui ont touché le Mondial à travers les décennies.

28 juin 2018, 16:12
La main de Dieu de Diego Maradona fait partie des plus grands scandales de l'histoire de la Coupe du monde.

La main de Dieu de Maradona, 1986

En quart de finale de la Coupe du monde 1986 à Mexico, Diego Maradona a marqué volontairement un but avec la main contre l'Angleterre. La validation de ce but malhonnête par l'arbitre qui n'a rien vu, suivi d'une autre réalisation de Maradona quelques minutes plus tard, a permis aux Argentins de remporter le match.

Cette tricherie manifeste lourde de conséquences pour l'adversaire anglais a évidemment fait scandale et a traversé l'histoire du football. La polémique a été attisée lorsque Maradona a commenté ce but en conférence de presse: "Un peu avec la tête de Maradona, et un peu avec la main de Dieu."

 

 

Le coup de boule de Zidane, 2006

Lors de la finale de la Coupe du monde 2006 à Berlin et alors que la France et l'Italie sont à égalité, Zinédine Zidane, capitaine des Bleus, a asséné un "coup de boule" au thorax de l'Italien Marco Materazzi, après que celui-ci lui a mal parlé. Cette lourde faute a valu un carton rouge et une expulsion à Zizou à la 107e minute. La France a continué le match à 10 et a perdu la finale aux tirs au but.

La teneur des propos de Materazzi a alimenté de nombreuses spéculations. Selon l'Italien qui a livré sa version des faits une année après, Zidane lui aurait déclaré "Si tu veux je te donne mon maillot à la fin du match". Une phrase à laquelle il aurait répondu "Je préfère ta putain de sœur".  Des années plus tard, l'Italien assure qu'il ne savait même pas que Zidane avait réellement une sœur.

 

 

Le match de la honte, 1982

Le match Allemagne - Autriche du premier tour de la Coupe du Monde 1982 a fait couler beaucoup d'encre. La Mannschaft avait en effet besoin de gagner pour être qualifiée, alors que l'Autriche pouvait se permettre une courte défaite. 

Or, après l'ouverture du score par l'Allemagne à la 11e minute, les deux équipes ont produit un football inconsistant, se contentant de passes inoffensives, ce qui a permis la victoire de l'Allemagne 1-0. Cette rencontre a été surnommée  "match de la honte" ou "le pacte de non-agression de Gijón" en allemand, car son résultat a été mis en cause. 

De nombreuses années plus tard, plusieurs joueurs ont avoué qu'il y avait bien eu un accord entre les deux équipes.

 

 

Le but de Wembley, ou but fantôme de l'Angleterre, 1966

Alors que l'Angleterre et l'Allemagne de l'Ouest s'affrontent en finale de la Coupe du monde 1966 à Londres, un but, le 5e du match, a été inscrit à la 101e minute et a donné le titre de champion du monde aux Anglais.

Or, il est encore impossible, aujourd'hui, de démontrer ou d'infirmer que le ballon a franchi la ligne, après avoir frappé le dessous de la barre transversale. L'arbitre suisse, Gottfried Dienst, a hésité et demandé le verdict au juge de ligne, lequel a indiqué que la balle était bien rentrée dans le but.

Les joueurs allemands ont bien sûr protesté mais le but a été accordé. Aujourd'hui encore, la validité de ce but fait débat.

 

 

Le Cheikh rentre sur le terrain, 1982

Alors que la France affronte le Koweït lors de son deuxième match de la Coupe du monde 1982, les Bleus, qui mènent déjà 3-1, marquent un 4e but à la 78e minute. Mais alors que l'arbitre le valide, les joueurs koweïtiens estiment avoir été trompés par un coup de sifflet provenant des tribunes, laissant croire à un arrêt du jeu. Le cheikh Fahid Al-Ahmad Al-Sabah, frère de l'émir du Koweït et président de la Fédération de football, demande alors à ses joueurs de quitter la pelouse puis descend sur le terrain pour parler avec l'arbitre.

Dépassé, l'arbitre finit par annuler le but. Sélectionneur de la France, Michel Hidalgo est hors de lui et la police espagnole lui empêche l'accès au terrain. L'arbitre sera radié à vie par la FIFA suite à cette décision. 

 

 

L'agression du "boucher de Séville", 1982

Alors que la France et l'Allemagne s'affrontent lors de la demi-finale de la Coupe du monde 1982 à Séville, Michel Platini fait une passe à Patrick Battiston à la 57e minute. Battiston se retrouve alors seul face au gardien allemand Harald Schumacher. Ce dernier fonce alors sur le Français et le percute violemment à la mâchoire. Le Français reste à terre et est évacué sur une civière. 

Comble du scandale, l'arbitre n'a accordé aucune sanction et le fautif, Schumacher, ne s'est pas préoccupé de l'état de sa victime. En France, Schumacher fut surnommé "le boucher de Séville" et son geste avait contraint François Mitterrand et Helmut Kohl à une déclaration commune pour apaiser les esprits.

 

 

 

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