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Covid-19: La Trinquette de Bevaix envoie un oreiller de paresse à Guy Parmelin

Guy Parmelin recevra un oreiller de paresse! Cadeau du patron du restaurant de la Trinquette, à Bevaix. Lianel Mercier répond à sa manière à l’invitation de GastroSuisse demandant à ses membres d’écrire à la Confédération pour la rendre attentive à la situation des restaurateurs. Découvrez la vidéo.

09 janv. 2021, 13:55
L'oreiller de paresse s'est envolé vendredi. Guy Parmelin devrait le recevoir en début de semaine!

«Trop c’est trop! Il faut mettre un terme à la passivité du Conseil fédéral pour qu’il paie enfin les dommages qu’il a causés à notre branche. C’est pourquoi, nous demandons à tous les membres d’envoyer une lettre personnelle au Conseil fédéral. (…) Peut-être – nous l’espérons – que cela le réveillera.» C’est sur cette initiative de GastroSuisse pour sensibiliser le gouvernement à la situation des restaurateurs que La Trinquette à Bevaix a décidé elle aussi de réagir, mais à sa façon.

Plutôt que d’envoyer une lettre, Lianel Mercier, patron du restaurant entré au Gault&Millau en 2019, a décidé d’envoyer… un oreiller de paresse à Guy Parmelin! Le jeune homme s’est en effet rappelé les mots du ministre de l’économie prononcés en avril 2020: «L’aide d’urgence ne doit pas devenir un oreiller de paresse.» Des propos jugés alors comme déplacés, compte tenu d’une crise sanitaire à laquelle les restaurateurs et les indépendants de nombreuses branches ne pouvaient rien.

«Nous avons pensé que de répondre avec humour à cette requête pouvait mettre du baume au cœur à certaines personnes», explique Lianel Mercier, avant de confier dans un sourire: «c’est un peu l’arroseur arrosé».

«Love – Happy – Hope»

Habituée à monter des vidéos pour détendre l’atmosphère depuis la première fermeture des restaurants, l’équipe de La Trinquette a filmé l’entier de sa démarche. Il en ressort une courte vidéo, engagée, d’un peu plus d’une minute de l’achat du coussin à la décoration de celui-ci selon les codes artistiques du street art. Si, d’un côté, l’expression «oreiller de paresse» trouve sa place, de l’autre, on peut y lire «Love – Happy – Hope». Le restaurateur tient aussi à ce que son message soit porteur d’espoir et perçu de manière optimiste.

Malgré l’humour, le message reste clair: «On espère que cet oreiller de paresse puisse laisser entendre notre désarroi et que les choses puissent bouger». «Tout ce qu’on demande, c’est de pouvoir travailler. Ou d’être aidé», conclut Lianel Mercier.

En savoir plus: La vidéo de La Trinquette

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