Je suis conscient que les propos que je vais tenir dans ce petit billet ne sont pas très originaux. Tant pis.
Le sujet? Le fric. Celui qui circule dans le monde. Ce qui fait une montagne de fric. Ou plutôt des montagnes.
Je pense aux bénéfices faramineux réalisés en 2022 par certaines entreprises actives dans l’informatique, la finance, le pétrole ou le fret maritime. Parfois plus de 100 milliards de francs! De bénéfice, donc, pas de chiffre d’affaires. C’est bien simple: ces entreprises en ont tellement, de fric, qu’elles ne savent plus comment le dépenser.
Je pense à l’évasion fiscale, dont l’importance est estimée à plus de 400 milliards de francs non perçus chaque année par les Etats. De l’argent qui ne peut donc pas être utilisé pour financer les coûts de la santé, des écoles, des assurances sociales… Autant de milliards qui ne comprennent pas, en plus, ceux de la fraude fiscale.
Je pense aux milliardaires toujours plus nombreux et toujours plus riches. Mais quel bonheur trouvent-ils - ou plutôt ne trouvent-ils pas - à amasser les villas, les jets ou les yachts?
Il existe donc bel et bien, tout ce fric. Et pourtant. Cette année, l’ONU et les organisations d’entraide ne parviennent pas à réunir les 55 milliards de francs nécessaires au financement des besoins de l’assistance humanitaire à l’échelle mondiale.
Les populations concernées par des urgences vitales – à commencer par boire et manger – ont dépassé le cap de 400 millions de personnes en 2022.
Quel monde de merde!