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Un vrai match d'hommes

Le Prévôtois Laurent Rérat et le Tramelot Stève Lauber ont été retenus parmi les douze finalistes du concours. Le verdict tombera le 24 novembre à Montreux Ils sont tous les deux nés en 1975 et possèdent la tête bien sur les épaules. Voilà ce qui réunit Stève Lauber et Laurent Rérat, les deux régionaux sélectionnés parmi 150 candidats à l'élection de Mister Suisse romande. Le verdict tombera le 24 novembre, à Montreux.

01 oct. 2006, 12:00

Pour Laurent Rérat, se lancer dans l'aventure tient de la satisfaction personnelle: «J'avais envie de voir jusqu'où je pouvais aller. Je me sentais prêt cette année.» Pour lui, ce n'est pas sa première expérience: «Cela fait dix ans que je suis un peu impliqué dans le mannequinat et la mode. J'ai déjà participé à quelques défilés. Je fais ça par plaisir.»

Pour Stève Lauber, qui n'a aucune expérience en la matière, c'est plutôt la curiosité qui l'a emporté: «Un jour, j'ai vu une annonce pour le concours dans un journal. Et de manière spontanée, je m'y suis inscrit. Je désirais participer une fois à un casting. Mais je ne m'imaginais pas que cela irait plus loin...»

Pour ce qui est des objectifs, Laurent Rérat signale qu'il est déjà fier de représenter une région: «Et je verrai où ça me mène. Peut-être que j'aurai des débouchés.» Quant à son collègue et néanmoins concurrent: «Je ne me prends pas au sérieux. Mais le jeu par contre, je le prends au sérieux, ne serait-ce que vis-à-vis des organisateurs.»

Non-fumeur!

Questionnés sur leurs atouts, Laurent Rérat met en avant son honnêteté et sa franchise, tandis que Stève Lauber parle du recul lié à son âge. Marié, père de trois enfants, ce dernier est heureux du soutien qu'il trouve auprès de sa femme: «En plus, elle est prof de danse, alors elle me fait répéter la chorégraphie!»

Au fait, qu'est-ce que doit représenter un Mister Suisse romande? «C'est un tout, avance Laurent Rérat. Surtout, il doit être un exemple pour beaucoup de personnes, comme ne pas fumer, être le plus soigné possible. C'est le physique et la personnalité. Etre aussi à l'écoute.»

Pour Stève Lauber, il doit aimer son pays et rechercher un équilibre dans sa santé et dans sa manière de vivre.

Un rêve fou

Laurent Rérat est bien un enfant de Moutier, mais travaille à Genève depuis une dizaine d'années. «Je reviens à Moutier tous les week-ends, où réside ma famille.» Passionné de cheval, notamment de compétitions de saut d'obstacles, il acquerra prochainement sa licence nationale. Son rêve le plus fou: tenir un centre équestre pour personnes handicapées.

Outre son activité de menuisier, Stève Lauber est, lui, propriétaire d'un fitness à Tramelan. «J'ai de la chance, je pourrai me préparer physiquement.» Pour l'instant, le concours l'amuse: «Et personne ne se prend la tête, il y a une bonne ambiance. J'apprécie que le concours ne véhicule pas une image obscène de la séduction. Tout ce que j'ai, je l'ai reçu et j'aimerais remettre la gloire à la bonne place.» / MBA-Journal du Jura

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