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Un niet au plan d'affectation des sites marécageux

Le Conseil de Ville de Saint-Imier s'est notamment penché hier soir sur le règlement relatif au plan d'affectation des sites marécageux des Pontins et de la Chaux-d'Abel. Le législatif a nettement refusé le règlement concocté par les services de la Confédération.

04 sept. 2009, 04:15

Le législatif imérien n'a pas fait la fine bouche en prenant officiellement connaissance du rapport final de la commission de l'économie et du tourisme pour le traitement de la motion «Offre de mobilité différente à Saint-Imier», déjà largement développé dans ces colonnes. C'est à l'unanimité que ce point a été accepté. La commune garantira donc l'éventuel déficit de la société Mobility à hauteur de 12 000 fr. durant les années 2010 et 2011.

Les conseillers de Ville devaient aussi se prononcer sur le règlement relatif au plan d'affectation des sites marécageux d'importance nationale des Pontins et de la Chaux d'Abel. Là également, ce fut l'unanimité, mais pour dire fermement non à ce plan concocté dans les officines confédérales et véhiculé par l'Oacot.

En effet, sur le site des Pontins, se trouvent deux bâtiments qui ont été construits parfaitement légalement et bien avant la mise sous protection du site. Or, le plan d'affectation précise sans la moindre ambiguïté qu'en cas d'incendie ou destruction par des éléments naturels, ces bâtiments ne sauraient être reconstruits et qu'aucun dédommagement ne serait admissible pour leurs propriétaires.

Cette inacceptable menace de spoliation, selon les termes du radical Cornelio Fontana, a donc fait l'unanimité contre elle. Par son signal fort, le Conseil de Ville espère que les organes de la Confédération et du canton retraceront le périmètre du secteur protégé de manière à en exclure les bâtiments concernés.

Puis, au terme d'un ordre du jour bien peu touffu, les parlementaires communaux ont accepté de modifier le projet de construction d'un mur de sécurité à la route de Mont-Soleil et de remplacer cet objet par une barrière. Comme l'a expliqué le radical Yves Houriet, «II s'agit de remplacer un projet de 60 mètres de mur par un autre représentant 600 mètres de barrière, pour le prix inchangé de 120 000 francs. Au vote, on ne s'en étonnera pas, c'est avec une nouvelle unanimité que les élus ont accepté cette modification.

Auparavant, le maire avait beaucoup parlé d'alimentation en eau, rappelant que les communes de Renan et Sonvilier sont désormais alimentées par le réseau de Saint-Imier, puisque leurs sources sont taries par l'été très sec. Les pluies d'hier ont donc été bienvenues, tout particulièrement pour la patinoire, où la confection de la glace aurait autrement été (encore) retardée. /BDR

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