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Stationnement interdit sur la route de Chasseral

L'interdiction de parcage sur la route de Chasseral a suscité quelques recours, mais le canton reste ferme. Sous peine d'être verbalisés, les usagers ne doivent en aucun cas entraver la circulation le long de cet axe alpestre. Et pas question de créer de nouvelles aires de stationnement. Michel Acquadro, inspecteur cantonal des routes pour le Jura bernois, est catégorique: pas question de laisser les voitures se garer sur la route de Chasseral! La mesure a déclenché le dépôt de quelques recours, dont ceux de la commune de Nods et des remontées mécaniques des Bugnenets-Savagnières. Les oppositions ont été réglées «en cinq minutes de discussion» avec le canton. L'interdiction entrera en force dès que la signalisation aura été modifiée en conséquence.

08 sept. 2007, 12:00

Les socialistes et les radicaux imériens redoutent pourtant que les anciennes pratiques soient sanctionnées d'un joli papillon officiel sur le pare-brise. Sans exclure ce risque, Michel Acquadro a remis l'église au milieu du village hier. «Notre décision a été mal comprise», a-t-il expliqué. «L'interdiction que nous avons dû prononcer sur la route de Chasseral ne s'applique qu'à la chaussée et aux places d'évitement. Le bus qui monte à Chasseral doit pouvoir passer en tout temps. Je ne peux tout de même pas intervenir sur les pâturages privés qui bordent la route. »

Le canton de Berne veut favoriser le recours aux transports publics le long de son nouvel axe alpestre. Le parking des Savagnières n'est donc pas concerné par l'interdiction. La route de Chasseral, large de quatre mètres, sera de plus dotée de neuf places d'évitement supplémentaires. Toujours pour favoriser le croisement entre les bus et les voitures, souvent impossible vu la largeur de la chaussée.

Invoquant le caractère touristique de la route, les conseillers de ville imériens ont souhaité réfléchir à la création de nouvelles places de parc dans la montée de Chasseral. «Cette liaison ne nous appartient plus», leur a objecté le maire Stéphane Boillat. «Nous ne voulons pas étudier cette proposition», riposte Michel Acquadro. «Nous aurions le Parc régional et les Verts sur le dos, et à juste titre. Nous n'entendons pas davantage goudronner le site ». / PHC

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