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Renouveau à Tramelan

Entre remplacement et déménagement, l'année 2009 a été celle des changements pour le Centre interrégional de perfectionnement (CIP) de Tramelan. Son directeur expose les objectifs ambitionnés pour 2010.

11 mai 2010, 10:58

Le directeur Didier Juillerat a résumé, hier en conférence de presse, l'année 2009 en un seul mot: renouveau. «Tant au niveau de son personnel que de ses infrastructures, le CIP a vu son année marquée par de multiples changements», a-t-il souligné. En particulier, André Mazzarini a succédé à Charles Miche à la tête du département de la formation, lequel était resté 17 ans à ce poste, soit depuis la création du CIP. Et puis, en février 2009, le Centre technique et de formation pour l'industrie du décolletage et du taillage du CIP (CTDT) a déménagé au rez-de-chaussée d'un des bâtiments de l'Espace Défi, qui se situe juste à côté du CIP. Celui-là dispose ainsi d'un véritable «centre technologique» regroupant les formations dispensées dans le secteur secondaire, dont celles du domaine de l'horlogerie. Par ailleurs, le CIP a également inauguré le 14 août son espace d'accueil entièrement rénové, qui comprend notamment le restaurant et la cuisine. S'agissant des comptes 2009, ils sont équilibrés, malgré un résultat négatif de 216 500 francs prévu au budget.

Si l'année passée a été tournée vers le développement des infrastructures, l'accent en 2010 sera mis sur la capacité du CIP à rester proche des besoins de sa clientèle, un objectif qualifié d'ambitieux. «Nous devrons être encore plus à l'écoute des besoins en formations, en séminaires, etc.», a noté le directeur. L'année 2009 a certes été jugée très bonne en terme de fréquentation des cours - ceci malgré les effets de la crise -, mais rien ne dit qu'il en sera de même en 2010. «Une grande inconnue flotte sur la région. Comment la crise va-t-elle évoluer et quelles en seront les conséquences sur la formation continue? Les entreprises seront-elles sur la défensive ou profiteront-elles d'investir dans la formation pour être encore mieux armées aux premiers signes de reprise?», a questionné Didier Juillerat.

Dans ce contexte, le budget 2010, qui prévoit un chiffre d'affaires de 6,3 millions de francs, soit 548 000 francs de plus qu'en 2009 et même 324 000 francs de plus que l'année record 2008, a été qualifié de relativement optimiste. «Nous partons du principe que les grandes actions de formations ne seront pas remises en question, ni par le Beco (Economie bernoise), ni par la Direction de l'instruction publique, et que la restauration pourra, grâce aux nouvelles infrastructures, développer ses prestations», a expliqué le directeur. /GBU

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