L'article du quotidien lémanique fait par ailleurs état d'actes de vandalisme perpétrés cette nuit-là et confirmés par la police. La carrosserie d'une voiture a été griffée et ses plaques d'immatriculation ont été dérobées. De plus, de nombreuses lampes d'un passage sous-voies ont été détruites.
La surveillance de La Neuveville est-elle en cause? la mairesse, Raymonde Bourquin, souligne que cette tâche n'est pas confiée à l'unique policier de la Municipalité. Une entreprise de sécurité a été engagée et elle entreprend régulièrement des rondes dans la ville, notamment durant le week-end, surveillance que la police cantonale assume également sur mandat. Les agents de sécurité, qui ont fait plusieurs passages, n'ont rien noté de particulier durant leurs rondes du week-end.
L'horrible sort que le chat pendu semble avoir subi a, évidemment, offusqué la Société protectrice des animaux, qui a contacté la police cantonale pour avoir des précisions sur les faits. Or, pour cette dernière, le chat était déjà mort lorsqu'il a été maltraité et c'est sa dépouille séchée qui a été pendue par ceux qui l'ont trouvée. Si la cruauté peut être écartée dans ce cas, la macabre mise en scène n'en subsiste pas moins.
Tags, voitures rayées, ornements floraux saccagés (comme il y a quinze jours au bord du lac), La Neuveville n'a pas le monopole des déprédations. Raymonde Bourquin regrette seulement que la justice ne se montre pas plus sévère avec les tagueurs.
Pourtant, la ravissante cité vigneronne s'est forgée depuis de nombreuses années une réputation un peu sulfureuse de lieu de rencontre entre les jeunes de Bienne, Neuchâtel et le Plateau de Diesse. Les alentours de la gare sont dans le collimateur. Or, un aménagement de ce secteur peu habité est à l'étude. Il devrait être présenté au Conseil général tout prochainement. / ATH
La police invite les personnes pouvant fournir des renseignements à prendre contact en composant le 032 346 88 81