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Los Renaldos, de retour 45 ans plus tard...

12 avr. 2007, 12:00

«Mémère, tu t?en souviens, de notre belle époque, c?était la première fois qu?on aimait pour de bon...» Cette délicieuse petite phrase rendue célèbre par Michel Simon n?a jamais été chantée par Los Renaldos. Elle pourra cependant être fredonnée par nombre de ceux qui à coup sûr iront cet automne écouter leurs idoles d?antan, ces fameux «Los» dont la présence assurait à chaque fois le succès des soirées populaires organisées par les sociétés locales du Jura bernois, du Jura ou du canton de Neuchâtel. Et c?est plus fort que les retours des Who, des Stones et de Polnareff!

C?est officiellement à l?occasion du Nouvel An de 1962 qu?est né ce groupe mythique. Six musiciens appartenant à deux groupes distincts avaient uni leurs forces afin d?animer la Saint-Sylvestre du restaurant du Cheval Blanc, à Bévilard. «Très vite, nous avons connu le succès et multiplié les contrats», se souvient Paulet Raetz, l?un des fondateurs. L?origine du nom du groupe est à la fois banale et amusante. «Le premier batteur, Ronald Aeberhard, avait inscrit Rinaldo sur sa batterie», se souvient Paulet Raetz. On avait simplement ajouté Los et finalement estimé que Renaldos sonnait mieux que Rinaldos. Inutile de chercher une autre origine à notre nom.»

«Poupon» ne s?était d?ailleurs pas attardé dans le groupe, suite à un différend sur la manière de rythmer un morceau de twist. «En tout, nous avons été 12 à faire une fois ou l?autre partie des «Los» et avons été jusqu?à sept ensemble sur scène. Cet automne, au Royal de Tavannes, puis à Reconvilier, Saint-Imier et Bassecourt, nous serons huit.» Outre Paulet, les nostalgiques des «Los», comme tout le monde a fini par les appeler, pourront applaudir Marco Rey, le vétéran qui dominera le groupe du haut de ses 75 ans, Roberto Monai, Jules Salzmann, Francis Beuret, Diego Polato, Ueli Ehrbard et Richard Albrecht, fils du regretté Didi Albrecht, qui amènera une touche de jeunesse avec ses 34 ans.

Afin d?être au top à partir du 20 octobre, date de la première prestation au Royal, le groupe reformé répète désormais presque chaque semaine. «Ce n?est pas bien difficile au plan technique», assure Paulet Raetz, «mais c?est quelque chose de vraiment émouvant, surtout quand nous entamons notre célèbre indicatif: Bonsoir Mesdames, bonsoir, bonsoir Messieurs... Cela nous rappelle tous ces bons moments qui ont duré 28 ans, de 1962 jusqu?au 6 janvier 1990, lors de notre bal d?adieu à Saint-Imier.»/ bdr

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