De quoi interpeller quelque peu ces bénévoles qui se dépensent sans compter pour offrir aux enfants de leur région diverses activités sportives et culturelles pendant les vacances. «Les parents ne réalisent souvent pas quel volume de travail nous devons fournir toute l'année pour leurs enfants», ont souligné hier plusieurs participants à cette journée.
Mais pas de quoi fouetter un chat chez ceux qui oeuvrent en campagne ou à la montagne. «Nous sommes si intégrés chez nous que nous pouvons compter sur près de 120 bénévoles pour s'occuper de quelque 200 enfants qui répondent à notre offre», a déclaré hier Albert Métrailler, de Vercorin (VS). Les délégués du Pays d'En Haut, venus à Saint-Imier dans l'optique d'organiser la prochaine Journée romande du Passeport vacances, sont du même avis.. «Chez nous, tout le monde se connaît», a affirmé Sophie Margot.
Passeport vacances des villes et des champs, petits et grands, se sont donc rencontrés pour échanger leurs expériences et, comme l'a expliqué Kathya Cornaz, de Nyon, parler de leurs «petits soucis». A savoir, les transports des enfants, une préoccupation permanente également dans le Jura bernois. «Les parents s'occupent généralement d'amener leurs enfants sur les lieux mêmes des activités que nous organisons, a affirmé Bernard Girard, responsable sortant de l'antenne du Jura bernois du Passeport vacances. Si nous mettons sur pied une visite à l'extérieur de nos trois districts, nous affrétons un car.»
Tout cela avec le concours de cinq bénévoles et un grand nombre d'intervenants auprès des enfants. Le Jura bernois tente de renouveler en partie son offre d'année en année et fonde son activité exclusivement sur le bénévolat. «Cela nous permet de pratiquer des prix raisonnables, a expliqué encore Bernard Girard. Grâce au soutien financier de Pro Juventute et des cinquante communes concernées par notre action.» / PHC