La Cour criminelle décortique ce qui s'est réellement passé ce fameux vendredi 11 août (date de la libération), jour où le président et la greffière étaient absents. Oui, Jean Kistler, le chef du Service de l'inspection et de l'exécution des peines (INS), a eu trois contacts téléphoniques avec un juge de la Cour, Jean Moritz. Ce dernier a clairement expliqué - entre autres - au chef de l'INS qu'il n'était pas compétent pour libérer l'ancien fonctionnaire. A 17h24, Jean Moritz se fendait d'un courrier électronique et confirmait les nombreuses indications données au téléphone. Remarque: l'INS a toujours affirmé ne pas être en possession d'une position claire et définitive de la Cour criminelle
«Le principe de la séparation des pouvoirs a été violé en toute connaissance de cause», s'insurge la Cour criminelle () Par leurs diverses interventions dans les médias, le chef de l'exécution des peines et le chef du Département de la justice (réd: le ministre Gérald Schaller) laissent entendre que les autorités judiciaires cantonales portent une part de responsabilités dans cette affaire, alors que ce n'est à l'évidence pas le cas.»
A suivre / GST