«Nous avons voulu faire confirmer les résultats d'une étude menée par la Convention patronale horlogère en 2006», a expliqué hier Pierre Jeanneret. «Nous nous sommes approchés pour cela de l'Association patronale de l'horlogerie et de la micromécanique (APHM), qui a fini par nous répondre que l'étude de la CPIH était suffisante».
Une réponse qui, selon le conseiller municipal, n'enterre pas complètement les v?ux imériens. «Le canton s'est dit disposé à rouvrir une classe horlogère à Saint-Imier», a encore déclaré Pierre Jeanneret. «Même si ce n'était pas impératif, il a cependant souhaité justifier l'appui des associations professionnelles. C'est ce que nous n'avons pas obtenu, pour l'instant.»
Pierre Jeanneret et ses collègues du Conseil municipal ne relâcheront cependant pas la pression. Les radicaux les ont sollicités pour soutenir la mise en place d'une formation d'horlogers dans l'industrie et dans le rhabillage (d'une durée de quatre ans), ainsi que celle de praticien (trois ans). Le cursus aurait pu, selon eux, se dérouler soit sous forme duale, soit à plein temps. Avec pour enjeu la création de places d'apprentissage dans la région de Saint-Imier, en se reposant sur le Centre professionnel du Jura bernois pour l'industrie et l'artisanat (CPAI-JB).
Tout comme dans le dossier brûlant de la Haute Ecole Arc, Saint-Imier s'en remet donc au canton de Berne pour faire valoir ses atouts. Tout en veillant au grain? /PHC