CSC Déchets SA a présenté hier soir aux communes concernées un avant-projet de déchetterie régionale pour le vallon de Saint-Imier. Le bureau technique basé à Tramelan, spécialisé dans la gestion des déchets, planche depuis l'automne dernier sur l'étude d'un tel projet. Il a été mandaté par la société chaux-de-fonnière d'incinération Vadec SA, qui possède des parts du bureau tramelot.
Hier soir donc, à Courtelary, des responsables des deux sociétés ont présenté aux autorités et aux délégués de huit communes du Vallon - de Corgémont à Renan - cet avant-projet de déchetterie régionale. Les autorités de Sonceboz-Sombeval n'étaient pas présentes, puisque cette commune possède déjà sa propre déchetterie et ne souhaite donc pas participer au projet.
Les autres ont été informées sur l'étude des travaux. Pour l'heure, il s'agit en effet de déterminer si un projet de ce type est réalisable et, si oui, où. «Les communes intéressées nous ont fait part de diverses propositions d'emplacement», explique Ronald Ermatinger, le directeur de CSC Déchets. «Nous avons étudié ces lieux et nous sommes arrivés à la conclusion que l'actuelle déchetterie communale de Saint-Imier pourrait devenir une déchetterie régionale si ce projet devait se concrétiser.» Bien sûr, il s'agirait alors de transformer et d'agrandir la déchetterie imérienne.
Aux dires du directeur, cette solution aurait plusieurs avantages. Premièrement, sachant que la déchetterie en question doit de toute façon être remise au goût du jour, cela permettrait de répartir les coûts entre plusieurs communes. Deuxièmement, ces dernières disposeraient d'une déchetterie non loin de chez elles. Enfin, les heures d'ouverture d'une déchetterie régionale pourraient être élargies par rapport à celles d'une déchetterie communale, ce qui serait bien pratique pour les commerces et les entreprises.
A l'heure actuelle, parmi les huit communes concernées, celle de Saint-Imier est la seule à disposer d'une déchetterie. On peut notamment y déposer les objets encombrants et les appareils électroniques. Les sept autres possèdent des «écopoints», qui permettent de déposer du verre, du papier, des huiles, des piles électriques, etc. Ces écopoints subsisteront quoi qu'il advienne, au même titre que la collecte des ordures ménagères, qui sont acheminées chez Vadec. «Une déchetterie n'est qu'une infrastructure parmi d'autres dans la chaîne des déchets», fait remarquer Ronald Ermatinger.
Reste maintenant à démontrer qu'un tel projet serait réalisable financièrement parlant. Le directeur de CSC Déchets est optimiste. Selon lui, il pourrait voir le jour dès l'année prochaine. /GBU