Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La Clinique Le Noirmont doit pallier la diminution du temps de séjour

Ouverte en 1985, la Clinique Le Noirmont a enregistré l'année dernière le troisième meilleur exercice de son histoire. Nombre de patients en hausse, chambres rénovées, prestations de haut niveau: la classe, quoi! Une journée portes ouvertes est prévue le samedi 8 septembre. Une flopée de bonnes nouvelles ont bercé les oreilles des coopérateurs de la Clinique Le Noirmont, réunis en assemblée générale hier. Président du conseil d'administration, Jean-Paul Grunenwald a résumé l'exercice 2006 ainsi: «Ce fut un millésime extraordinaire, le troisième meilleur depuis l'ouverture de l'établissement en 1985!» A ses côtés, le directeur Cédric Bossart et le médecin-chef Roger Weber buvaient également du petit-lait.

13 mai 2007, 12:00

Le nombre de patients a encore augmenté pour atteindre 1049. Ils proviennent pour le 60% des cantons de Bâle, Soleure, Fribourg et de Suisse centrale. Il y a aussi des Grisons, des Zurichois, quelques Tessinois. Les francophones (Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Nord vaudois) représentent le 40% de la clientèle. Des contacts réguliers sont entretenus avec la France. Car de l'autre côté du Doubs, les responsables ont remarqué l'absence de centres de réadaptation.

La Clinique Le Noirmont (98 collaborateurs) possède de la marge. Le taux d'occupation de ses 80 lits frôle les 90%. Sur le plateau franc-montagnard, la qualité des soins prodigués est réputée.

Dans un premier temps, on pourrait la prendre comme une bonne nouvelle: la durée moyenne de séjour est descendue de 27 à 24 jours. Reste que le directeur Cédric Bossart prévient: «Nous devons trouver des parades à la diminution du temps de séjour.» La politique agressive des caisses-maladie, l'évolution de la technologie et cette fameuse qualité des soins expliquent cette baisse, qui oblige les responsables à revoir sans cesse leur stratégie.

Entamée l'année dernière, la rénovation du bâtiment Roc-Montès (inauguré en 1907) a débouché sur la transformation de chambres individuelles et doubles «dignes d'un quatre étoiles», se félicite le directeur. Les corridors ont également été rafraîchis. Le public pourra s'en rendre compte avec la journée portes ouvertes agendée au samedi 8 septembre.

Est-ce dû à la bonne conjoncture, s'interroge Cédric Bossart? Toujours est-il qu'il a constaté que les patients n'hésitent plus à choisir des séjours en division privée ou demi-privée. Un séjour en chambre commune se facture quotidiennement 279 francs, pris en charge par la caisse-maladie de base. Il arrive donc fréquemment qu'un malade débourse de sa poche 71 francs par jour pour un séjour en demi-privé (146 francs supplémentaires en privé). «Mais il n'y a aucune différence dans la qualité de la prise en charge», s'empresse d'ajouter Roger Weber.

En 22 ans, la Clinique Le Noirmont a généré des investissements pour plus de 26 millions de francs. / GST

Votre publicité ici avec IMPACT_medias