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L'idée d'une fusion fait son chemin

02 mai 2009, 08:17

Il aura fallu l'esprit d'initiative d'un homme pour que le sujet de la fusion soit réellement abordé entre les communes de Sonceboz, Corgémont, Cortébert, Courtelary et Cormoret. A titre personnel, Michel Walther, maire de Cortébert, a récemment réuni ses quatre collègues du Centre-Vallon. L'occasion de prendre la température, mais aussi de transmettre aux maires quelques questions à soumettre à leurs conseils. «Le moment est propice pour amorcer une réflexion, car toutes les communes se trouvent dans une situation financière saine», explique Michel Walther. «Un regroupement nous permettrait notamment d'être plus forts face au canton.»

Les exécutifs de Sonceboz et de Corgémont se sont déjà positionnés: ils ne veulent pas engager une étude de fusion. A Corgémont, le Conseil municipal estime que le service communal ne doit pas être démantelé et qu'il faut garder un service de proximité. Il réfute aussi - le concernant - l'argument du manque de candidats pour siéger au Conseil. La priorité doit être mise sur les collaborations, dit-il.

Les mêmes arguments sont avancés à Sonceboz. «Et puis, se pencher sur un projet de fusion exige du temps. A Sonceboz, nous sommes déjà très occupés avec plusieurs objets communaux, indique le maire Paul-André Jeanfavre. Mais je n'ai pas une position rigide à tout jamais sur la fusion. Peut-être faudra-t-il réfléchir différemment à moyen terme?»

A Courtelary, le Conseil voit plus large. «Ayant eu connaissance des refus d'entrer en matière de Sonceboz et de Corgémont, l'exécutif de Courtelary s'est prononcé contre l'étude d'une fusion à trois communes seulement, explique le maire Otto Borruat. Mais nous souhaitons réfléchir à plus large échelle, avec toutes les communes du Vallon, de Sonceboz à La Ferrière.»

L'exécutif de Cortébert donnera, lui, son avis la semaine prochaine. Cette question d'étude de fusion occupera aussi la prochaine séance du Conseil de Cormoret. A titre personnel, la mairesse se dit ouverte à l'idée: «Une étude vaut toujours la peine. Mais il faudrait l'élargir au moins jusqu'à Saint-Imier», souligne Annelise Vaucher. L'éventuel projet relatif au vallon de Saint-Imier pourrait s'appuyer sur un modèle existant, celui qui prévaut pour 15 communes du Jura bernois (vallée de Tavannes, Petit-Val et Tramelan).

Le maire de Saint-Imier accueillerait favorablement une démarche touchant l'ensemble du Vallon. Mais Stéphane Boillat ne veut en aucun cas faire de sa commune une croqueuse de plus petites collectivités. Voilà pourquoi l'initiative n'est jamais venue de la cité imérienne. /mba

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