A la mi-août, le Tribunal fédéral (TF) avait partiellement admis le pourvoi en nullité du condamné, soit sur les lésions corporelles graves et le montant de l'indemnité. Comme il s'agit d'une «broutille», selon les termes que Gérard Piquerez, le président de la cour, avait utilisés le 16 août, la mesure de la peine ne devrait pas radicalement baisser.
Cette affaire avait défrayé la chronique cet été, le condamné ayant été remis en liberté une fois le jugement du TF rendu public, ce qui avait provoqué l'ire de la Cour criminelle et du Ministère public. Ce dossier avait révélé un beau cafouillis entre les services de l'Etat, le Service d'exécution des peines n'étant pas, dans ce cas précis, a priori compétent pour rendre une décision de remise en liberté.
Le condamné avait ainsi pu bénéficier d'une petite semaine d'air pur, avant de se faire arrêter le 17 août aux Emibois, alors que, d'après ses déclarations, il regagnait sa cellule au château de Porrentruy. Depuis, il croupit derrière les barreaux. / GST