Dans un premier temps, le maire, Daniel Kurz, a informé les 18 membres présents que le projet d'immeubles en appartements PPE était abandonné par un promoteur neuchâtelois. Il a indiqué également que la mise sous protection de Biaufond était quasi terminée, qu'il ne restait qu'un filet à poser. Et qu'enfin, le projet Frank Müller était quelque peu retardé en raison de la «lex Friedrich» (vente de terrain aux étrangers).
Le Conseil général a traité tout d'abord d'une initiative signée par 88 citoyens demandant l'interdiction à l'avenir des courses automobiles sur les routes communales, ceci suite au Critérium jurassien de l'an passé. Par lettre, les initiants ont tout d'abord demandé le renvoi de ce point de l'ordre du jour en raison, disaient-ils, de l'information par trop succincte et fausse de l'exécutif à son législatif. Ce renvoi n'a pas été accepté. Le maire a lu in extenso la teneur de l'initiative, des dangers et de la pollution que représente ce genre de compétitions. Tant le Conseil communal que les membres des différents partis ont minimisé les nuisances de la course de l'an passé. Par un vote unanime (18 voix contre 0), les conseillers généraux n'ont pas voulu introduire d'interdit, laissant à la sagesse du conseil de traiter au cas par cas.
Les conseillers généraux devaient ensuite préaviser la création de trois zones 30 km/h, dans trois secteurs sensibles du village. Ici aussi, l'objet a été rejeté (dix voix contre cinq), suivant ainsi l'avis du conseil qui estimait le projet trop coûteux (30.000 francs avec la pose de 26 panneaux). Certains élus étaient d'avis de faire un essai sur un secteur plus sensible (route de Biaufond, où passent les frontaliers). D'autres pensent que des mesures plus simples pour réduire la vitesse suffisent. Le radar du TCS, posé à plusieurs endroits du village, a démontré que les automobilistes de la localité respectaient en très grande partie les limitations de vitesse. Bref, pour l'heure, l'idée du 30 km/h n'a pas convaincu la majorité.
Les conseillers généraux ont par contre accepté une modification du règlement communal sur les élections. A l'avenir, le bureau de vote ne sera plus ouvert le vendredi soir, les ouvertures du samedi et du dimanche étant largement suffisantes.
Enfin, le législatif a accepté de manière unanime une motion de Daniel Hubleur. Celle-ci demandait que le calcul des frais de fonctionnement de la step ne soit pas uniquement fondé sur les mètres cubes d'eau potable, ceci dans un souci de préserver au maximum l'or bleu.
La commission de la step devra trouver un nouveau mode de calcul. / MGO