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Il faudrait au moins 20 à 30 cm de neige

07 janv. 2010, 04:15

La saison de ski alpin n'a pas encore véritablement démarré dans la région. Que ce soit aux Bugnenets-Savagnières, aux Breuleux, aux Genevez, aux Prés-d'Orvin ou à Tramelan, les téléskis n'ont pas encore tourné un seul jour cet hiver. A l'exception, il est vrai, de quelques installations mineures, comme aux Bugnenets-Savagnières, où deux (petits) téléskis sur sept fonctionnent cette semaine.

Comme aux Prés-d'Orvin, aussi, où les enfants peuvent profiter depuis dimanche de deux mini-téléskis. «Même s'il y avait ce jour-là bien du monde, soit environ 200 personnes, c'est davantage un service que nous offrons à notre clientèle qu'autre chose», explique Bernhard Burger, responsable du personnel des téléskis des Prés-d'Orvin. A Tramelan par contre, même le nouveau babylift n'a pas encore pu être inauguré. «On se réjouit de le tester!», lance Martin Gyger, président de Téléski Tramelan SA.

C'est que l'or blanc n'est pas tombé en quantité suffisante sur la région, ou alors la pluie est rapidement venue jouer les trouble-fête, comme avant Noël. «Ce qu'il y a maintenant et rien, c'est la même chose", peste Martin Gyger. «Trois à quatre centimètres de neige légère, ce n'est pas suffisant.» De la neige si légère que le vent a tôt fait de la souffler, surtout sur les crêtes. «En certains endroits, on pourrait tout juste skier, mais cela devient plus difficile dans les zones exposées, où des cailloux apparaissent», explique Martial Gasser, responsable des téléskis des Bugnenets-Savagnières. Certes, de la neige est annoncée pour ce week-end. «Mais aussi du froid, donc encore de la neige légère. Il faudrait au moins 20 à 30 cm de neige lourde pour lancer la saison.»

Les responsables des remontées mécaniques de la région ne désespèrent pas (encore) de voir enfin la neige tomber abondamment, quand bien même la période des fêtes est définitivement perdue. «Il est vrai que c'est une période importante pour nous», admet Bernhard Burger. «Mais beaucoup d'enfants sont encore en vacances, alors si la neige arrive ce week-end, on peut encore sauver quelque chose.» Et puis», rappelle Martial Gasser, «on a déjà réalisé d'excellentes saisons qui n'ont démarré qu'à fin janvier». Toujours selon lui, les gens ont certes pu skier tôt la saison passée, mais ils sont arrivés plus vite à saturation. «Là, on les sent impatients de chausser les lattes et ils auront envie de skier pendant un moment!» /gbu-réd

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