L'artiste neuchâtelois retrouvait à Lajoux une histoire d'amitié avec feu Gérard Tolck qui habitait cette localité. Il décrit son cheminement: «Le village est pris en otage par les candélabres. J'ai donc créé la «maman candélabre» qui embrasse les trois rues au carrefour». Ce pylône de 12 m de haut, plus grand que ses «frères», est surmonté d'une énorme bouche, qui sera éclairée de nuit et de l'intérieur. Comme une girouette, elle tournera pour embrasser les trois rues.
Denis Schneider a baptisé son oeuvre «Un bec sur Lajoux». Il ignorait jusqu'il y a peu que le surnom des habitants de Lajoux était «Les Coqs». Ce titre tombait donc à pic. Cet ouvrage original sera donc dressé ce matin au moyen d'un camion spécial. Si la traversée de Lajoux est achevée, une dernière étape reste à réaliser: il s'agit de la liaison entre le village et Fornet-Dessus. Le canton, faute de moyens, a reporté ce projet. Mais ce n'est que partie remise... / MGO