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Entreprise fédératrice

Le Parc technologique a officiellement été inauguré hier. Au moins 300 invités ont applaudi la concrétisation d'un projet qui réunit les milieux politique et économique En ces temps où la politique peine à influer sur les décisions du marché (les ouvriers de la Boillat en savent quelque chose), la réalisation du Parc technologique II, à Saint-Imier, officiellement inauguré hier, prouve le contraire.

21 mai 2006, 12:00

L'usine de trois étages «n'aurait pas vu le jour sans l'engagement déterminé et direct de la commune de Saint-Imier en tant qu'unique actionnaire de la société immobilière (réd: Crescentia SA) initiatrice du projet», a rappelé Elisabeth Zölch, directrice de l'Economie publique du canton. «Ce n'est pas tous les jours que les élus politiques s'occupent de faire construire une usine», a prolongé Stéphane Boillat, maire de Saint-Imier.

L'inauguration s'est tenue à l'étage intermédiaire. Une superficie que Milpuce SA aurait dû occuper (lire encadré), une absence qui n'a pas gâché la fête. Plus de 300 convives, dont le nouveau conseiller d'Etat Philippe Perrenoud, ont assisté à la remise officielle des clés à Vincent Cour (directeur de Cadrans Flückiger SA, filiale de Patek Philippe) et à André Schori (directeur de AS Line SA). En tant que maître de cérémonie, c'est le conseiller municipal Pierre Jeanneret qui s'en est chargé.

Les deux sociétés avaient auparavant ouvert leurs portes aux nombreuses personnalités politiques, soit la plupart de celles qui ont un mandat au niveau local, régional et cantonal. Une visite qui a révélé des locaux opérationnels depuis plusieurs semaines. Une cinquantaine d'employés sont engagés par les deux entreprises, spécialisées dans le haut de gamme.

Hommage aux architectes

Président de la commission de construction, Michel Bastardoz a notamment remercié les bureaux d'architectes imériens mandatés, et représentés par Roland Bassin et Cornelio Fontana. Ce dernier, qui a conduit le chantier, s'est dit «heureux et fier» d'avoir respecté, «grâce aux entreprises de la région», le mandat reçu: construire une usine en neuf mois. Pari tenu «sans difficultés majeures», a-t-il détaillé. «Ça faisait longtemps que l'on ne voyait pas une nouvelle construction industrielle à Saint-Imier. La dernière remonte selon mes souvenirs à 1988», lance-t-il, un brin ému.

Les partis politiques de la ville ont affiché toute leur unité en cette année d'élections municipales. Les tentatives de récupérer la réussite du projet industriel sont restées au second plan. La volonté de développer la région et la création d'emplois ont «réuni les acteurs politiques» selon le maire. / MAG

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