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En s'agrandissant, Bien-Air va créer des dizaines d'emplois

Une bonne partie des 45.000 mètres carrés de terrain achetés par la commune à un agriculteur vont faire le bonheur de Bien-Air, trop à l'étroit actuellement dans le chef-lieu franc-montagnard et au Noirmont. Des dizaines d'emplois seront créés.

09 mai 2007, 12:00

Le dossier est chaud depuis des mois. Il l'est moins depuis vendredi dernier, quand les employés de Bien-Air ont été mis au parfum par leur direction. Cette dernière, qui admet juste «être en tractations avec la commune», va s'installer dans la zone industrielle de Saignelégier.

Actuellement, la firme est présente sur deux sites dans les Franches-Montagnes. A la route de France dans le chef-lieu du district, Bien-Air Dental SA occupe une quarantaine de collaborateurs. Ils sont une quinzaine à travailler au Noirmont au sein de Bien-Air Surgery, à la rue de l'Ouest. La première enseigne fabrique des instrumentaires dentaires. La spécialité de la seconde est plutôt d'ordre médical (prothèses). La maison-mère est basée à Bienne. Elle a été créée en 1969. Son implantation dans le Jura remonte à 1974. En Suisse, le groupe emploie grosso modo 300 personnes.

La production sera transférée sur le nouveau site, pour des questions d'efficacité et de stratégie évidentes. Pour le moment, il est prévu de maintenir une activité au Noirmont. A quel degré? A voir.

Le 23 novembre 2006, l'assemblée communale de Saignelégier avalisait l'achat de 45 000 mètres carrés de terrain en zone industrielle, propriété jusqu'alors de l'agriculteur Georges Bilat. Le prix: 35 francs le mètre carré. En ajoutant les impôts, les subventions et les travaux de viabilisation, le prix de revient du m2 se situe entre 80 et 85 francs. «On ne pourra jamais le céder ce prix-là, il ne faut pas rêver», reflète René Girardin, maire de Saignelégier. «Mais si nous vendons ces terres à perte, c'est parce que des usines vont voir le jour, et non pas des hangars!»

Difficile de savoir combien d'emplois seront créés ces prochains mois via cette transaction dans laquelle l'entreprise investira plusieurs millions de francs. Des dizaines, c'est sûr. Car trop à l'étroit actuellement, Bien-Air entend s'agrandir. Sur une surface d'au moins 20 000 mètres carrés. L'entreprise dispose d'une option pour 5000, voire 10 000 m2 supplémentaires. «Mais il y a aussi d'autres demandes», relate René Girardin. «Et concrètement, seuls 40 000 mètres carrés sont disponibles. Le Conseil communal a voulu garder une petite poire pour la soif.

Contrairement à ce qui a été dit et écrit, aucun précontrat n'a été signé entre les deux parties. Le dépôt des projets - au nombre de trois - est fixé au 10 mai. S'ensuivra la traditionnelle épreuve administrative (plans, demandes de permis). Les premiers coups de pioche pourraient intervenir au début de l'an prochain. A ses employés, la direction leur a dit que fin 2008, la nouvelle usine sera sous toit.

Les anciens locaux, fraîchement rénovés? Comme beaucoup d'industriels en cherchent ces temps-ci, aucun souci à se faire. En forme, les Franches-Montagnes! / GST

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