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Elus et... approuvés!

C'est un Grand Conseil bernois nouvelle mouture, donc amputé de 40 membres, qui s'est retrouvé hier après-midi à l'occasion d'une session constitutive qui précédera la session tout court. Et, accessoirement, la première de cette 41e législature! Désormais réduit à 160 âmes pas forcément en peine, le parlement a procédé à l'élection de son président (l'agrarien Werner Lüthi) et du président du gouvernement. Un autre Werner et un autre agrarien, puisqu'il s'agit du conseiller d'Etat Luginbühl.

07 juin 2006, 12:00

A part ça, radicaux et agrariens ne sont plus majoritaires, avec 73 fauteuils. La droite pourrait l'être de justesse (81 sièges) grâce aux petits partis. Ces gens, toutefois, sont plutôt fluctuants...

En son temps

Nouveau président du parlement, Werner Lüthi, a littéralement été plébiscité: 156 voix sur 158 bulletins valables! Il faut dire que le grand homme (au propre et au figuré) de Münsingen est plus un PAB qu'un UDC.

Le premier vice-président a été choisi en la personne du radical de Berne Christoph Stalder. Il a obtenu 144 voix, sur 148 bulletins valables. On rappellera que l'intéressé avait en son temps barré la route à un certain Jean-Pierre Rérat quand il s'agissait d'obtenir la deuxième vice-présidence du parlement. Celle qui mène inéluctablement à la présidence deux ans plus tard, donc...

Racines tramelotes

La deuxième vice-présidente appartient au parti des Verts. Elle se nomme Dorothea Loosli-Amstutz et habite Detligen. Mais l'intéressée a passé sa jeunesse entre Montbautier et Mont-Tramelan. C'est dire qu'elle connaît le Jura bernois et que Tramelan et ses satellites pourront un petit peu la considérer comme leur présidence dans deux ans. Elle a obtenu 134 voix sur 138 bulletins valables. Côté gouvernement, le président Werner Luginbühl a récolté 138 voix et le vice-président, autre agrarien, en a obtenu 142. Il s'agit d'Urs Gasche, qui a vendu chèrement sa peau.

En fin d'après-midi, on n'a pas pu apprendre le résultat de l'élection des membres des commissions permanentes. Toutefois, tant Jean-Pierre Aellen (PSA, Tavannes) que Marc Renggli (PRR, Bienne) ont regretté qu'on n'ait pas fait de place à un francophone au sein de la commission de pilotage. Marc Renggli a même proposé une interruption de séance pour tenter d'y remédier, proposition balayée par le plénum.

On s'efforcera dès lors de corriger le tir lors d'élections complémentaires. Feu libre! / PAB-Journal du Jura

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