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Dix millions pour faire du «fun» aux abattoirs

L'association Grockland est au pied de sa montagne. Elle vient de mettre la dernière main à son plan d'affaires pour transformer, pour dix millions de francs, les anciens abattoirs de Saint-Imier en espace dévolu à un passé laissé quelque peu de côté par le public d'aujourd'hui. La recette pour y arriver ? Du «fun» pour un futur «palace». Prudence est mère de sûreté, se répète depuis 2003 l'association Grockland. Mais, cette année, le comité présidé par Jean Vaucher amorce le grand tournant qui devrait lui permettre de réaliser son rêve. A savoir, transformer les anciens abattoirs de Saint-Imier en «Fun palace», dédié au music-hall et à l'exaltation du savoir-faire de toute une région. Et cela commencera par la prochaine décision communale de céder les bâtisses presque centenaires.

05 juin 2007, 12:00

Le conseiller municipal imérien Michel Bastardoz avoue ne pas savoir si la commune va effectivement faire cadeau de ses anciens abattoirs le 21 juin, date du prochain Conseil de ville. «Tout dépend actuellement de l'accord de la commission des finances», a-t-il lâché hier soir à Loveresse, à l'occasion de l'assemblée de l'association Grockland. «Nous avons au moins besoin de cet accord de principe et de sa ratification par le corps électoral pour séduire nos partenaires financiers», a surenchéri Paul Stricker, nouveau membre du comité de Grockland.

L'association a donc remis il y a quinze jours un plan d'affaires à la commune de Saint-Imier, qui fera, en cas d'acceptation, «un cadeau» de 1,6 million. Soit la valeur de ces bâtiments classés «dignes de protection». Le Conseil municipal imérien s'est beaucoup investi pour ce «Fun palace», ainsi nommé par Laurent Diercksen, directeur de Grockland, «car il fera revivre un passé prestigieux avec le panache propre à attirer le public d'aujourd'hui».

Le plan d'affaires, présenté hier soir aux membres de Grockland, prévoit de réaliser le projet d'ici 2009. «Il faudra absolument que la région s'y identifie», a ajouté Paul Stricker. A ce plan-là, Grockland a avoué avoir encore beaucoup de chemin et de travail à faire. «Transformons la réserve des gens d'ici en force positive», a répété Laurent Diercksen. /PHC

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