Tous ces objets peuvent être examinés au bureau de la police cantonale, à Delémont. Mais est-ce vraiment le rôle de l'Etat de vendre des armes?
Préposé à l'Office des poursuites et faillites de la montagne, Jean-Marie Aubry éclaire notre lanterne. En Suisse, le commerce des armes est libre. Pour l'office, celles-ci constituent un actif à réaliser. Avant de nuancer ses propos. «Nous n'organisons pas de vente aux enchères de ces armes. Il s'agit d'un appel d'offres». Les amateurs ont jusqu'au 6 juin pour se manifester. Toutes les propositions d'achat seront alors soumises à la police cantonale qui vérifiera si l'acheteur potentiel remplit les conditions de la loi.
Le préposé aux poursuites avance qu'en général, on ne se bouscule pas au portillon pour ce genre d'achat. Sauf s'il s'agit d'armes de collection. L'origine de ces objets peut provenir de deux sources: soit d'une succession répudiée, soit d'une faillite.
La vente des armes sous contrôle va générer quelques biens qui reviendront aux créanciers et ceci dans l'ordre des privilèges.
On voit donc que ce genre d'appel est courant et n'alimente pas le marché noir ou le crime organisé... / MGO