«La reprise par un groupe d'investisseurs, emmené par le Genevois William Devine, a été acceptée par l'assemblée générale», a expliqué hier le sous-directeur de Condor, Pierre Rebetez, confirmant une information du «Quotidien jurassien». Il a ajouté que c'était le soulagement dans l'entreprise après ce rachat.
William Devine, entrepeneur dans le monde de l'horlogerie, s'est dit convaincu du potentiel économique de ce grand fleuron de l'histoire industrielle jurassienne. Il a été élu par les actionnaires président du nouveau conseil d'administration de Condor. Le nouveau groupe d'investisseurs entend assainir l'entreprise de Courfaivre en injectant au moins un million de francs dans la recapitalisation, a précisé Pierre Rebetez. L'objectif est d'enrayer la diminution du chiffre d'affaires.
Les vélos militaires, les cyclomoteurs ou les motos ont fait la renommée de l'entreprise qui employait jusqu'à 300 personnes. Mais ce secteur a été abandonné à partir de 1997 en raison, notamment, de marges devenues trop faibles à cause de la concurrence. Condor travaille aujourd'hui pour l'industrie des machines et le secteur aéronautique. / ats