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Condamnés pour vol de cuivre et de laiton

05 juin 2009, 10:08

Deux jeunes Jurassiens bernois ont été condamnés hier à Moutier à respectivement 14 et 18 mois de prison avec sursis pendant deux ans pour vol en bande et par métier de métaux à des entreprises de la région. Durant plus de neuf mois, entre septembre 2006 et juillet 2007, moult entreprises des districts de Moutier et de Delémont avaient subi des vols. Copeaux et barres en cuivre et en laiton leur étaient dérobés. Impossible d'en définir la quantité exacte, mais il est question de plusieurs tonnes, dont la valeur réelle se monte à plus de 110 000 francs. Ces métaux étaient ensuite revendus à des ferrailleurs. Mais à des prix bien plus bas…

Dans le cadre de cette affaire, deux jeunes hommes de la région comparaissaient depuis mercredi devant le Tribunal d'arrondissement de Moutier. Un troisième prévenu, également concerné par ces vols, sera jugé ultérieurement.

Hier, lors du verdict, le tribunal d'arrondissement composé du président Jean-Mario Gfeller et de quatre juges laïcs, a reconnu l'homme âgé de 27 ans coupable de vol en bande et par métier, de tentative de vol, de recels et d'infractions à la LCR. Il l'a condamné à une peine privative de liberté de 18 mois avec sursis pendant deux ans. Le tribunal a également reconnu coupable le plus jeune des prévenus, âgé de 22 ans, de vol et de complicité en bande et par métier, ainsi que d'infraction à la LCR. Il l'a condamné à 14 mois de prison avec sursis pendant deux ans. Dans les deux cas, les peines sont un peu moins élevées que celles réclamées par le procureur Pascal Flotron. En effet, le représentant du ministère public demandait 19 et 16 mois avec un sursis pendant deux ans. En ce qui concerne le montant des prétentions financières des parties civiles, cela se jouera, en partie, devant le Tribunal civil.

Durant ce procès, il a aussi été question d'escroquerie. Les deux hommes ont-ils revendu les métaux aux deux ferrailleurs en leur cachant leur provenance? Mais ce chef d'accusation n'a pas été retenu, dans la mesure où il a été admis que les acheteurs n'ont pas été très curieux. Peu enquiquinés par les ferrailleurs, les voleurs n'ont pas dû taire leur stratagème. «Nous ne jetons pas la pierre aux ferrailleurs, mais ils n'ont pas fait preuve d'attention», a relevé Jean-Mario Gfeller à l'heure du verdict. /mba

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