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Appel pour un réseau de familles d'accueil

Tous les deux mois depuis un an et demi, un groupe de travail réunissant tous les services sociaux du Jura bernois et de Bienne, sous l'égide de l'Office des mineurs du canton de Berne, se retrouve pour développer un réseau de familles d'accueil. Hier, il était à Tavannes, d'où il a lancé un appel d'urgence.

30 nov. 2010, 09:14
Les institutions de placement d'enfants en difficulté au niveau familial et social manquent de place. Il y a celle de Courtelary, mais aussi des structures plus petites. Cependant, rien ne vaut la chaleur d'une famille privée, surtout pour les enfants en bas âge. Forts de ce constat, les sept services sociaux régionaux du Jura bernois et le Service de la jeunesse de Bienne se sont groupés autour de l'Office des mineurs du canton de Berne pour plancher sur un réseau de familles d'accueil francophones. Il s'agit d'un projet pilote. Le but ultime est de créer une association élargie en collaboration avec le canton du Jura, qui a déjà une structure en place et avec qui le groupe collabore. Réuni hier à Tavannes, ce dernier a lancé un appel d'urgence. Il s'est déjà adressé aux préfectures, aux autorités tutélaires, aux surveillants de placement d'enfants et institutions susmentionnées pour étoffer, diversifier l'offre dans le domaine du placement. Il a également édité un flyer pour préciser les conditions d'admission et d'évaluation des familles, entre autres procédures. Elle offre en outre des demi-journées de formation pour les familles d'accueil. «Il faut qu'elles puissent avoir un autre regard, gérer les conflits de loyauté, reconnaître les problèmes, gérer aussi la relation avec la famille naturelle de l'enfant», explique Nadia Noto Perna, du Service social régional de la vallée de Tavannes. «Le besoin en placement est ressenti par tous les services sociaux, le réseau permettra de coordonner l'action», insiste Bernard Staubli, du Service pour la jeunesse de Bienne. «Les difficultés de l'enfant viennent souvent du milieu familial et social», ajoute Alice Stoller, du Service social de Courtelary, en précisant que si on ne peut garantir à une famille la venue d'un enfant, «il s'agit de créer un réseau de solidarité entre acteurs sociaux, familles d'accueil, en terme de valeurs humaines». Que la famille naturelle de l'enfant se sente intégrée dans le processus d'aide, dans la mesure du possible. L'essentiel étant, rappelle le groupe, de créer d'urgence une offre cohérente et dynamique. /YAD Les familles intéressées peuvent s'adresser au Service des mineurs du canton de Berne au 031 633 73 98 ou aux services sociaux de leur commune.
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