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Anniversaire mal digéré

Jean-Pierre Bandelier a soufflé ses 70 bougies dans un hôtel «cinq étoiles» de République dominicaine. Mais il s'est avéré que les étoiles attribuées étaient bien pâles... ean-Pierre Bandelier se souviendra de ses 70 ans, qu'il a fêtés aux Caraïbes. En mal! En effet, durant la moitié de son séjour en République dominicaine, il a été malade. Comme l'indique le certificat médical établi en Suisse à son retour, il souffrait d'une gastro-entérite et d'une pustulose cutannée qu'il a mis quinze jours à éradiquer. Et il n'est pas le seul client à avoir été touché. Alors que l'hôtel où il logeait, à l'est de l'île, se gausse d'être un «cinq étoiles». Il doit y avoir erreur sur l'emballage... Récit.

14 juin 2006, 12:00

Jean-Pierre Bandelier et son épouse Erika ont déjà passablement voyagé de par le monde. Mais ils n'ont jamais été confrontés à pareille situation. Le couple avait pris soin de réserver via une grande agence de voyage du pays un hôtel bien noté (cinq étoiles) pour marquer l'anniversaire, de Monsieur, une chaîne au top, sur le prix également (5700 francs pour quinze jours).

Pas le seul

Après trois jours seulement, le Jurassien était malade: coup de fièvre, mal de ventre, envie de vomir avec son cortège d'ennuis. Il lui faudra quinze jours, après son retour, pour se rétablir. Son épouse va subir quasi le même sort. Bref, des vacances gâchées. Sur place, le Taignon va apprendre qu'il n'est pas le seul à connaître pareils désagréments. le témoignage de voyageurs de Moutier, Fribourg, ou encore Bienne l'attestent.

De retour au pays, un gars de Montfaucon qui a fréquenté le même hôtel une année auparavant raconte qu'il a mis six mois pour s'en remettre. Visiblement, ce «cinq-étoiles» connaît des problèmes d'hygiène. «Dans la nourriture et la boisson», tient à préciser le Franc-Montagnard, qui prenait soin de ne pas manger de crudités. A son retour, Jean-Pierre Bandelier va donc écrire à l'agence pour signaler ces faits. Et va relever dans la foulée que les animations en soirée étaient nulles, animées par des clients américains pompettes et gueulards, bouffant «comme des cochons» et abandonnant en soirée leurs verres de whysky à moitié pleins au bord de la piscine, avec des gros havanes plongés dans les verres et les assiettes!

L'agence de voyages, dans sa réponse, va minimiser les faits, soulignant qu'aucune intoxication alimentaire n'avait été constatée en février dans cet hôtel. Elle note que les buffets sont chose courante (ce que ne nie pas le Jurassien), que les Américains ont l'habitude de consommer des boissons avec de la glace et qu'il faut donc demander expressément pour ne pas en avoir. «Alors qu'elle est ajoutée aux jus de fruit du déjeuner sans qu'on le sache», rétorque Jean-Pierre Bandelier. L'agence insiste aussi sur le fait que les soirées sont en général appréciées de la clientèle. Bref, elle botte gentiment en touche, précisant qu'un remboursement à titre de dédommagement n'est pas envisageable... Même pas un petit bon pour mettre un peu de baume sur la plaie du couple.

Bref, un hôtel et une agence pas à la hauteur! / MGO

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