La commission des affaires juridiques du National se rallie à son homologue du Conseil des Etats, ont indiqué vendredi les services du Parlement. Cette dernière veut redéfinir le viol et les infractions sexuelles dans un projet distinct de la réforme en cours sur l’harmonisation des peines. Elle a chargé l’administration de préparer un projet d’ici l’été.
Une minorité propose elle au Conseil national de donner suite à l’initiative parlementaire de l’ancienne députée Natalie Rickli (UDC/ZH). Son texte exige qu’un violeur soit systématiquement condamné à une peine ferme. Pour cela, le plancher des peines prévues doit être fixé à trois ans, l’appréciation du juge restant maintenue.