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Vieillesse: plus de 660’000 seniors ont besoin d’un accompagnement

Selon une étude de Pro Senectute et la Haute école zurichoise de sciences appliquées, 660’000 personnes de plus de 63 ans ont un besoin d’accompagnement sur sol helvétique. Des lacunes au niveau des prestations ont été constatées lors de cette recherche.

01 oct. 2020, 07:20
Pro Senectute veut s'engager pour que l'accompagnement à domicile des personnes âgées soit abordable (illustration).

En Suisse, plus de 660’000 personnes âgées de 63 ans et plus et vivant à domicile ont besoin d’au moins une prestation d’accompagnement. C’est ce qui ressort d’une étude menée conjointement par Pro Senectute et la Haute école zurichoise de sciences appliquées (ZHAW).

Les besoins d’accompagnement sont moins prépondérants chez les personnes qui connaissent des difficultés physiques que chez celles qui sont isolées, détaille mercredi Pro Senectute dans un communiqué.

Et d’ajouter que les coûts d’accompagnement pour les personnes isolées, cumulés, représentent le poste le plus élevé, bien qu’ils restent limités à l’échelle individuelle. Selon l’étude, un accompagnement à domicile adapté coûterait entre 4,2 et 5,4 milliards de francs par an.

Les proches souvent dépassés

Si les proches, amis et voisins assurent la majeure partie de l’accompagnement des seniors, ils se retrouvent dépassés lorsque la personne vieillit et que ses besoins augmentent. Les personnes âgées doivent alors faire appel à des prestations externes, majoritairement à leurs frais, relève Pro Senectute, qui ajoute que nombre d’entre elles n’ont pas les moyens d’assumer ces dépenses.

 

 

Or l’association souligne que, selon l’étude, des moyens financiers suffisants, une offre d’accompagnement adaptée à leurs besoins et un entourage disponible sont les trois facteurs déterminants qui permettent aux personnes âgées de vivre longtemps et dans des conditions satisfaisantes à domicile.

Elle demande donc que l’approche de l’accompagnement à domicile soit repensée et que ces prestations soient abordables. Sinon, «les lacunes déjà bien réelles en matière d’accompagnement ne feront que s’accentuer sous l’effet des bouleversements démographiques et sociaux», prévient-elle.

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