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Vevey: près de 200 salariés français manifestent devant le siège de Nestlé

Environ 200 salariés français ont manifesté vendredi devant le siège de Nestlé à Vevey. Et pour cause: la multinationale a décidé de fermer le centre de recherche en dermatologie de Sophia Antipolis, en France.

09 févr. 2018, 12:09
Vêtus de gilets jaunes, les manifestants ont brandi banderoles, pancartes, drapeaux français, poupées à l'effigie du directeur général de Nestlé.

Près de 200 salariés français de Galderma ont manifesté vendredi devant le siège de Nestlé à Vevey (VD). Ils protestaient contre la décision de la multinationale de fermer le centre de recherche en dermatologie de Sophia Antipolis (F) qui emploie 550 personnes.

Vêtus de gilets jaunes, les manifestants ont brandi banderoles, pancartes, drapeaux français, poupées à l'effigie du directeur général de Nestlé. "Nestlé sacrifie ses chercheurs sur l'autel du profit", "Nestlé, du respect", "550 salariés à prix cassés", "Nestlé nous entube", pouvait-on lire sur les bannières.

Licenciés, sacrifiés

Les participants qui ont par moments bruyamment manifesté ont distribué des tracts aux automobilistes et chanté leur version de la Reine des neiges sur le refrain "Licenciés, sacrifiés". Tout de noir vêtus, ils ont fait un haka, imitant les rugbymen du Pacifique.

 

 

"Cinquante pour cent des employés ont fait neuf heures de bus pour faire entendre à Nestlé comment son unité Skin Health gère ses employés en France", a déclaré à l'ats Nathalie Strauss, déléguée syndicale et secrétaire du comité d'entreprise. Une autre manifestation se déroule en parallèle sur le site de Sophia Antipolis, a-t-elle relevé.

Garantir l'emploi

"On ne peut fermer impunément un centre de recherche. Nestlé doit mettre les moyens pour garantir à tous un emploi", a ajouté Mme Strauss qui devait faire passer ce message lors d'une rencontre avec la direction du géant vaudois de l'alimentation.

"Grâce à nos compétences, la multinationale a bénéficié d'un crédit d'impôt sur la recherche de 100 millions en quatre mois. C'est 100 millions défiscalisés en France", a-t-elle encore relevé.

"Les autorités françaises sont derrière nous. On se bat pour tous les salariés de Nestlé France. On est les premiers, mais d'autres vont suivre", a-t-elle noté.

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