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Vers un système de prévoyance familiale comme le 3e pilier

Les futurs parents doivent être encouragés à mettre de l'argent de côté afin de diminuer leur temps de travail à la naissance de l'enfant. Des parlementaires de gauche comme de droite proposent un système de prévoyance familiale non-imposable comme le 3e pilier ou l'épargne-logement

30 mai 2011, 16:23

Ils ont élaboré deux variantes. Le premier modèle se présente comme un 3e pilier. La loi réglerait les conditions du congé parental. Le deuxième serait proposé par les caisses de pension des entreprises. L'employeur définirait les conditions: durée maximale  u congé, modèles de temps partiel, etc.

Employés et indépendants pourraient choisir quelle somme ils veulent placer sur un «compte de congé parental». Ainsi, quelqu'un qui travaillerait à 100% pourrait économiser 5% de son salaire durant quatre ans et réduire son taux d'activité à 80% pendant un an à l'arrivée du bébé.

Si le couple ne donne finalement pas naissance à un enfant, le montant de l'épargne est versé à l'avoir de vieillesse ou peut être retiré selon les mêmes critères que pour le 3e pilier: achat d'un logement, début d'une activité indépendante ou départ définitif pour l'étranger.

Surtout pour les pères
Lorsqu'un enfant naît, les jeunes parents manquent souvent d'argent, car ils ont déjà dépensé ce qu'ils ont gagné avant de fonder une famille, a regretté aujourd'hui devant les médias à Berne Ivo Knill, rédacteur en chef du magazine alémanique pour homme «Männerzeitung», à l'origine de l'idée. Cette proposition s'adresse aux hommes comme aux femmes, même si les pères devraient surtout y avoir recours.

Selon les parlementaires des cinq partis présents à ses côtés, cette «solution complètement nouvelle» a de grandes chances de voir le jour. Les parlementaires qui la soutiennent sont des hommes comme des femmes, avec ou sans enfants, jeunes et moins jeunes, a souligné Christian Wasserfallen (PLR/BE).

Et contrairement aux nombreuses propositions de congé paternité qui ont échoué devant le Parlement, cette idée d'«assurance parentale» ne coûterait rien à la collectivité. Anita Fetz (PS/BS)  va déposer un postulat au Conseil des Etats et Alec Von Graffenried (Verts/BE), Norbert Hochreutener (PDC/BE), Christian Wasserfallen et Andrea Geissbühler (UDC/BE) une motion au National. Beaucoup de détails doivent encore être réglés, ont-ils reconnu. /ats

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