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Utilisation critiquée

Gare aux dérapages liés aux traces ADN au service de la police, redoute la gauche.

04 déc. 2019, 00:01

Les profils ADN obtenus grâce au phénotypage dans le cadre d’affaires criminelles sont controversés. La gauche redoute une atteinte massive aux droits fondamentaux qui se manifesterait par un risque accru de profilage racial.

Actuellement, selon la loi sur les profils d’ADN, seul le sexe d’une personne peut être déterminé à partir d’une trace ADN. Le phénotypage permettra de déceler également la couleur des yeux, des cheveux et de la peau, l’origine et l’âge. Les Verts rejettent totalement l’introduction de cette méthode. Le PS, lui, ne soutient la révision que si cette méthode est strictement encadrée, a-t-il fait savoir dans le cadre de la consultation close cette semaine.

Selon le projet du Conseil fédéral, le phénotypage ne pourrait être utilisé que pour élucider des crimes graves comme le viol, l’assassinat, le brigandage ou la prise d’otages. Le crime devrait être passible d’au moins trois ans de prison.

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