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Uster (ZH): un homme condamné dans un cas de sexting avec une adolescente de 14 ans

À Uster, dans le canton de Zurich, un homme a été condamné à trois ans et demi de prison ferme dans un cas de sexting. En septembre 2016, le Suisse avait menacé une adolescente de 14 ans d’envoyer des photos d’elle nue à ses proches si elle refusait de lui en envoyer d’autres.

01 nov. 2018, 21:43
Le Tribunal de district d'Uster a reconnu le prévenu coupable de contrainte sexuelle, d'actes d'ordre sexuel avec enfant et de pornographie dure.

La justice zurichoise a condamné un homme de 30 ans à trois ans et demi de prison ferme dans un cas de sexting. L’accusé a contraint une fille de 14 ans à poursuivre leur relation virtuelle sous peine d’envoyer ses photos de nue à ses parents et camarades.

Le Tribunal de district d’Uster a reconnu jeudi le prévenu coupable de contrainte sexuelle, d’actes d’ordre sexuel avec enfant et de pornographie dure. Il a commué sa peine en mesure de thérapie ambulatoire.

Ado domiciliée en Finlande

Les faits remontent à septembre 2016. L’accusé, de nationalité suisse, et sa victime se rencontrent sur un «chat» en ligne. Rapidement, l’adolescente, domiciliée en Finlande, et l’homme alors âgé de 28 ans communiquent à travers différents canaux. Fin 2016, leurs contacts durent jusqu’à une heure par jour.

Le Zurichois envoyait des photos de lui, nu, à l’adolescente. Il insistait ensuite pour qu’elle en fasse de même et parvenait à ses fins. Plus tard, il la menace d’envoyer les photos déjà reçues à ses parents et à ses camarades de classe, si elle ne lui envoie pas de nouvelles images, ou si elle rompt le contact.

Pression et problèmes psychiques

La fille, qui pensait d’abord être amoureuse du Suisse, se sent alors de plus en plus mise sous pression. Elle tente de mettre un terme à la relation virtuelle à trois reprises. Elle y renonce finalement sous le poids de la menace.

Mobbée en outre à l’école, elle rencontre des problèmes psychiques de plus en plus graves. Le syndrome d’Asperger, dont elle souffre à la base, s’accompagne de troubles alimentaires. Ne voyant plus d’autre issue à ses problèmes, elle finit par se suicider en juin 2017. Il n’existe toutefois aucun lien de causalité entre les faits jugés et le suicide, a admis le procureur, suivi par le juge.

Ce dernier, qui n’avait aucun doute sur les faits, a majoritairement suivi les requêtes du procureur. Il a toutefois durci la peine de deux ans fermes réclamés par le Ministère public, cela même s’il n’a pas été retenu l’accusation de contrainte. L’accusé s’est montré «déterminé et manipulateur», a-t-il souligné.

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