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Uri: compromis autour du centre de requérants de Seelisberg

Les esprits s'apaisent à Seelisberg (UR) autour des requérants. Les autorités cantonales se sont engagées à analyser les capacités d'accueil dans le canton et la commune s'engage à trouver des solutions à court terme pour accueillir les migrants.

04 oct. 2016, 11:17
Les requérants devaient être logés dans cet hôtel à proximité d'une école, ce qui avait provoqué un tollé.

Un compromis sur le centre pour requérants a été trouvé à Seelisberg (UR). Le contrat pour la location de l'hôtel est dénoncé et le canton va procéder à une analyse des possibilités d'accueil dans toutes les communes uranaises.

Ce compromis est le résultat d'une table ronde organisée lundi soir sous la direction d'Iwan Rickenbacher, ancien secrétaire général du PDC Suisse. L'exécutif de Seelisberg, des représentants de la Croix-Rouge, la communauté d'intérêts "pour une politique d'asile raisonnable à Seelisberg", trois conseillers d'Etat et des représentants de l'administration cantonale ont participé à ces discussions, a indiqué mardi la chancellerie cantonale dans un communiqué.

Le gouvernement uranais avait l'intention de placer 60 requérants dans un hôtel situé au centre de Seelisberg, un village de 700 habitants. Les protestations des habitants lors d'une séance d'information houleuse le 4 août avaient poussé l'exécutif cantonal à renoncer provisoirement à ouvrir le centre.

Les deux heures de discussions de lundi soir ont contribué à une meilleure compréhension et à rétablir la confiance, selon le conseil d'Etat. Les participants ont accepté un compromis: l'ouverture du centre reste suspendue tant que l'examen des possibilités d'accueil de requérants dans l'ensemble des communes du canton ne sera pas terminé.

Renforcer le dialogue

Le contrat de location de l'hôtel qui devait accueillir des requérants est dénoncé. De son côté, les autorités communales de Seelisberg s'engagent à trouver des solutions à court terme si le nombre de requérants dans le canton venait à augmenter.

"Avec les autres communes uranaises, nous voulons être un partenaire fiable du canton", a déclaré Karl Huser, le président de la commune de Seelisberg, cité dans le communiqué.

Pour le gouvernement, il s'agit désormais de renforcer le dialogue avec les communes, a déclaré de son côté le président du conseil d'Etat Beat Jörg. La table ronde de lundi a déjà permis d'ouvrir des pistes qui permettent de réaliser des mesures concrètes au cours des prochaines semaines.

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