Plutôt que de se «voler» des malades et des spécialistes des soins, cinq cantons de Suisse orientale ont décidé d’élaborer une planification hospitalière commune. «Nous sommes fiers de lancer un processus pionnier en Suisse», a déclaré le ministre de la santé glaronais Rolf Widmer (PDC), mercredi, à côté de ses collègues de Saint-Gall, des Grisons et des deux Appenzell. Mais, ont-ils aussi admis, «ce ne sera pas une promenade de santé.»
Les cinq cantons, représentant un bassin d’environ 814 000 habitants, entendent définir ensemble les besoins en matière de soins aigus, de réhabilitation et de psychiatrie stationnaires et définir ensemble quelles institutions y répondront. Pour l’heure, ces cantons comptent 24 hôpitaux publics, ont indiqué les conseillers d’Etat concernés.
Nombre suffisant de cas
«La loi fédérale prévoit déjà une coordination intercantonale, mais, dans les faits, les cantons se mènent une rude concurrence», a admis la Saint-Galloise Heidi Hanselmann (PS). Trois...