Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Une identité numérique pour sécuriser les transactions sur internet

Sur internet, chacun peut plus ou moins prétendre être qui il veut. Les arnaques sont nombreuses. Le Conseil fédéral va donc introduire une identité numérique qui devrait permettre d'offrir davantage de sécurité dans les transactions sur le web.

15 nov. 2017, 15:54
Le projet a été présenté mercredi à Berne par la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Une identité électronique reconnue par l'Etat verra le jour. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de partager les tâches pour sa mise en place. Malgré les critiques, il veut partiellement confier son établissement au secteur privé.

Acheter son billet sur Internet, effectuer ses paiements en ligne ou commander un document officiel: toutes ces démarches requièrent une identification fiable et sécurisée de la personne dans le cyberespace. L'identité électronique reconnue par l'Etat (e-ID) est un moyen de prouver que la personne est bien celle qu'elle prétend être.

Pour pouvoir faire des transactions importantes sur Internet, les partenaires doivent pouvoir se fier à l'identité de leur interlocuteur. Pour l'instant, chaque système propose son mécanisme d'identification, ce qui entraîne des frais élevés. Des moyens acceptés et compatibles avec tous les systèmes permettraient des transactions et des démarches administratives plus efficaces.

Sous la surveillance de l'Etat

Le Conseil fédéral veut atteindre cet objectif via un système mi-public, mi-privé. La Confédération aura la tâche de vérifier et de confirmer officiellement l'identité de la personne, soit son nom, prénom, sexe ou la date de naissance. La première fois, la personne concernée devra donner son accord exprès.

Un service d'identité, rattaché au Département fédéral de justice et police, sera créé à cet effet. Celui-ci autorisera les fournisseurs d'identité à établir des e-ID officiels. Le département tient les registres officiels où sont consignées ces données.

Toutefois, le développement et la production des supports de ces éléments d'identité, comme les smartphones ou les cartes bancaires, ne devraient pas être du ressort de l'Etat, estime le Conseil fédéral. Le secteur privé est mieux placé pour le faire. Il est plus proche des utilisateurs et des technologies du numérique nécessaires, argumente le gouvernement.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias