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Une heure de sommeil en moins ce week-end

Le passage à l'heure d'été s'opèrera dans la nuit de samedi à dimanche. Nous perdrons une heure de sommeil.

29 mars 2013, 08:25
Kuckucksuhren ticken in einem Geschaeft in Zuerich am Freitag, 25. Februar 2011. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella)

La nuit de samedi à dimanche sera plus courte d'une heure. A 2 heures, il sera soudainement 3 heures. L'heure d'été durera jusqu'au 27 octobre. Le changement s'effectue automatiquement pour la plupart des horloges des gares, des clochers, des écoles ou des feux rouges.

L'année dernière, le passage à l'heure d'été n'était pour la première fois plus assuré par l'émetteur suisse des signaux horaires HBG de Prangins (VD), qui a cessé son activité fin 2011. Les horloges radiocommandées et les installations techniques utilisant ce système avaient dû être adaptées pour capter d'autres signaux.

L'Institut fédéral de métrologie (METAS) est responsable de la réalisation de l'heure officielle suisse et de sa diffusion. Il exploite cinq horloges atomiques, qui fournissent la contribution de la Suisse au temps universel coordonné (UTC).

C'est à partir de l'UTC que METAS détermine l'heure officielle de la Suisse et la diffuse. Il met notamment un serveur temps à disposition, à partir duquel les horloges et ordinateurs peuvent être synchronisés avec l'heure officielle, à quelques millisecondes près.

Une cinquantaine de trains concernés

En raison du changement d'horaire, tous les trains et bus de nuit qui rouleront à 2 heures du matin arriveront comme chaque année avec une heure de retard. Une cinquantaine de trains sont concernés dans toute la Suisse, principalement dans le RER zurichois, a précisé à l'ats le porte-parole des CFF Frédéric Revaz. Peu de trains de grandes lignes seront touchés.

Depuis son introduction en 1981, l'heure d'été a toujours suscité la polémique en Suisse. En 2010, une motion de l'UDC avait été déposée, demandant que le pays revienne à la situation initiale. Elle a été rejetée l'an dernier par le Conseil national, qui jugeait les désavantages excessifs.

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