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Une batterie pliable, un robot racleur, dans la tête d’un con,… l’actu suisse vue du reste du monde

Les médias internationaux se sont intéressés à la Suisse cette semaine. Au menu du jour, on apprend que l’EPFZ a conçu une batterie pliable, qu’un robot peut apprendre à racler ou encore que des bolides peuvent rapporter gros à un programme social.

01 oct. 2019, 11:08
Chaque semaine, nous parcourons les médias du monde pour voir ce que nos confrères ont retenu de l'actualité suisse.

Comme chaque semaine, nous effectuons un tour d’horizon des médias étrangers pour découvrir ce qui a retenu leur attention dans l’actualité de notre pays.

 

Une batterie pliable et extensible

Des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) ont présenté récemment une batterie lithium-ion entièrement faite d’éléments pliables et extensibles. De plus, elle n’est pas inflammable. Une invention dont s’est fait l’écho l’ATS et qui a été reprise notamment par Futura-Sciences

 

 

Le prototype développé par l’équipe de Markus Niederberger à l’EPFZ se présente comme un mince film que l’on peut plier et tordre à sa guise sans que le courant ne soit coupé. Il est basé sur une construction en sandwich.

Les applications potentielles sont nombreuses, des écrans enroulables aux textiles intelligents, et de nombreuses équipes de par le monde travaillent sur de telles batteries. Le prototype zurichois est toutefois le premier à être composé exclusivement de matières souples, selon le Professeur Niederberger.

 

 

Le robot racleur existe

Un robot qui fait de la raclette a été présenté samedi dernier à la Foire du Valais. Un défi technique relevé par l’institut de recherche Idiap, spécialisé dans l’intelligence artificielle et basé à Martigny, en collaboration avec Eddy Baillifard, le Monsieur Raclette valaisan. Cette démonstration des plus étonnantes, le site belge de la RTL l’a titrée: «Vous en rêviez (ou pas), ils l’ont fait: voici le ROBOT RACLETTE. 

 

 

Le robot imite les divers mouvements et les forces appliquées par un racleur. «Grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle, le bras robotique est en mesure de reproduire les gestes en les adaptant aux circonstances, comme dans ce cas avec un fromage plus ou moins entamé ou disposé différemment», explique à l’ATS Sylvain Calinon, responsable du groupe Robot Learning et Interaction à l’Idiap.

Une entreprise de Sierre spécialisée dans la fabrication de fours à raclette a modifié l’appareil utilisé par le robot, «notamment en prolongeant la partie pivotante du porte-fromage pour simplifier sa préhension». Le canton du Valais a soutenu financièrement la recherche scientifique.

 

 

Les bolides d’un fils de dictateur vendus aux enchères

Cette nouvelle a fait le buzz, comme on dit. Dimanche dernier, 25 voitures de luxe qui appartenaient à Teodorin Obiang, le fils du président de Guinée équatoriale, ont été vendues aux enchères à Chéserex, dans le canton de Vaud. Les bolides, qui avaient été séquestrés par la justice genevoise, sont partis pour un total de 23,4 millions de francs, a indiqué la maison de vente Bonhams. L’argent récolté sera affecté à un programme social dans en Guinée équatoriale. La nouvelle a fait le tour de la planète. CNN, le Daily Mail, How Africa ou encore Al Jazeera l’ont reprise sur leur site.

 


Parmi les 25 voitures proposées aux enchères par la maison Bonhams, on comptait 7 Ferrari, 3 Lamborghini, 5 Bentley, une Maserati et une McLaren. Une Bugatti Veyron, une McLaren P1 et une Koenigsegg One ont également trouvé preneur.

A lire aussi : Vaud: 25 voitures de luxe du fils d’un dictateur africain vendues pour plus de 23 millions

 

 

Dans la tête d’un con

Pour terminer, voici une expérience originale, menée par la TSR et qui a visiblement plu au site Positivr. Se mettre dans la peau, ou plus exactement dans la tête d’un con, afin de comprendre s’il a des raisons de l’être. Tout un programme. 

Parmi six cobayes réunis pour participer à une bataille d’eau, un des membres reçoit des consignes différentes, qui le placent dans la position du connard. L’objectif est d’analyser le comportement du groupe face au supposé «con». 

A voir ou revoir dans ce post Facebook de la RTS:

 

 

Donc, quand une personne se comporte mal, cela ne signifie pas, comme on peut avoir tendance à le penser, qu’elle est forcément mauvaise et irrespectueuse. Ce sont peut-être les circonstances qui le poussent à agir ainsi, même si ce n’est pas dans sa nature. 

«Gare aux jugements hâtifs,donc!», conclut le site français.

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