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«Un ver de plus dans le fruit des relations avec l’Europe»

Les élus se prononcent, lundi, sur l’initiative «pour une immigration modérée» de l’UDC. L’analyse de Gilbert Casasus.

13 sept. 2019, 00:01
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Le timing ne semble, a priori, pas idéal pour l’UDC. Le parti national- conservateur défend son initiative populaire «pour une immigration modérée», alors que la crise écologique et le maintien des relations avec l’Union européenne concentrent l’attention politique. La formation demande la résiliation de la libre circulation des personnes. Le Conseil national, qui adoptera sa recommandation de vote sur l’objet ce lundi, va rejeter le texte, selon le préavis de sa commission des institutions politiques. Gilbert Casasus, professeur en Etudes européennes à l’Université de Fribourg, analyse les implications de l’initiative et le contexte a priori défavorable au premier parti de Suisse.

Le dépôt de cette initiative, l’an dernier, est-il une gaffe ou un coup tactique?

Dans les yeux de l’UDC, ça n’est pas une erreur stratégique. Depuis près de 30 ans, le parti a compris le poids potentiel des outils de la démocratie directe dans le fonctionnement helvétique. Aujourd’hui,...

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