Deux ans de prison minimum pour les violeurs, contre un aujourd’hui: telle est la mesure phare d’un projet du Conseil fédéral de révision de la quotité des peines. L’objectif principal de cette réforme est de punir plus durement les actes de violence et les infractions contre l’intégrité sexuelle. «La société veut des peines plus strictes dans ces cas-là», a justifié, hier, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Et de souligner que, «pour les victimes, qui sont surtout des femmes et des enfants, ce sont des situations épouvantables à porter pour toute la vie».
Parmi les autres durcissements prévus, quand la victime a moins de 12 ans, toute agression d’ordre sexuel qui n’est pas un viol sera punie d’un an de prison au minimum. Fini les simples peines pécuniaires. Pour les lésions corporelles graves, la peine minimale passera de six mois à un an. Les actes de hooliganisme seront aussi punis plus...