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Un sérieux tour de vis à l’encontre des violeurs

Le Conseil fédéral veut durcir les peines minimales prononcées pour les actes de violence et les infractions contre l’intégrité sexuelle.

26 avr. 2018, 00:01
Bundesraetin Simonetta Sommaruga spricht an einer Medienkonferenz ueber die Botschaft zur Harmonisierung der Strafrahmen und zur Anpassung des Nebenstrafrechts an das geaenderte Sanktionenrecht, am Mittwoch, 25. April 2018, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ MK BUNDESRAT

Deux ans de prison minimum pour les violeurs, contre un aujourd’hui: telle est la mesure phare d’un projet du Conseil fédéral de révision de la quotité des peines. L’objectif principal de cette réforme est de punir plus durement les actes de violence et les infractions contre l’intégrité sexuelle. «La société veut des peines plus strictes dans ces cas-là», a justifié, hier, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Et de souligner que, «pour les victimes, qui sont surtout des femmes et des enfants, ce sont des situations épouvantables à porter pour toute la vie».

Parmi les autres durcissements prévus, quand la victime a moins de 12 ans, toute agression d’ordre sexuel qui n’est pas un viol sera punie d’un an de prison au minimum. Fini les simples peines pécuniaires. Pour les lésions corporelles graves, la peine minimale passera de six mois à un an. Les actes de hooliganisme seront aussi punis plus...

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