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Un risque d’accident de 1%

La conseillère nationale Adèle Thorens dénonce l’irresponsabilité et l’hypocrisie de ses adversaires, en vue de la votation du 27 novembre.

22 oct. 2016, 00:43
Elections fédérales du 18 octobre prochain.
Interview d'Adèle Thorens, conseillère nationale vaudoise, coprésidente des Verts suisses.

Photo Lib/Charly Rappo, Berne, 17.02.2015

 Adèle Thorens

La Vaudoise Adèle Thorens veut imposer une fin de vie aux cinq réacteurs suisses. La conseillère nationale se bat avec son parti, les Verts, et 39 organisations qui soutiennent l’initiative en votation le 27 novembre, pour fermer les centrales après 45 ans d’existence. Interview.

Le gouvernement veut interdire la construction de nouvelles centrales, mais permettre aux cinq existantes de fonctionner aussi longtemps qu’elles sont jugées sûres. Ne faites-vous pas confiance à l’autorité de surveillance, l’Institut fédéral de sécurité nucléaire (IFSN)?

La probabilité d’accident est soi-disant «très faible». Mais sur 500 réacteurs dans le monde, cinq ont eu des accidents graves. Soit 1%. Avec Tchernobyl, on pouvait encore imputer l’accident aux vieilles structures soviétiques. Mais avec Fukushima, il a eu lieu dans l’un des pays les plus développés du monde.

En moyenne, les réacteurs à l’étranger sont débranchés avant leur 30e année. Le parc nucléaire suisse est bien plus vieux. Aucun...

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