Ace jour, on ne sait toujours pas si la Commission européenne va prolonger l’équivalence boursière accordée à la Suisse jusqu’à la fin de l’année. Les échos entendus à Bruxelles n’incitent pas à l’optimisme, compte tenu du lien établi par l’UE avec les progrès de l’accord cadre institutionnel. Le Conseil fédéral a donc décidé, hier, d’appliquer son plan B. Dès le 1er janvier, les bourses européennes ne pourront plus négocier les titres de sociétés établies en Suisse.
Cela signifie qu’une action de Nestlé, par exemple, ne pourra plus être négociée à la Bourse de Francfort ou de Paris, mais seulement à celle de Zurich, quel que soit l’investisseur. «Ce n’est pas une mesure de rétorsion», souligne le Conseil fédéral. «C’est une mesure qui a pour but de protéger et de maintenir le bon fonctionnement de l’infrastructure boursière suisse.»
Droit d’urgence
Elle repose sur une ordonnance entrée en vigueur hier soir,...