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Un orage temporaire

Sur fond d’espionnage, les relations russo-helvétiques se sont détériorées. Mais la crise ne devrait pas durer.

20 sept. 2018, 00:01
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«Cette rhétorique hostile peut nuire gravement au développement des relations entre la Suisse et la Russie.» C’est l’avertissement que les autorités russes ont transmis, mardi, à l’ambassadeur de Suisse. «Yves Rossier a promis d’en informer les autorités de son pays», a précisé le ministère russe, cité par l’agence de presse nationale Tass.

Les déclarations du conseiller fédéral Ignazio Cassis, lundi, ne sont pas totalement étrangères à ce courroux. Au micro de la radio alémanique, le chef du Département des affaires étrangères (DFAE) a pointé du doigt les activités d’espionnage de la Russie, évoquant une «escalade». La presse dominicale avait révélé, la veille, qu’un quart du personnel diplomatique russe serait au Service du renseignement. Plusieurs diplomates n’ont d’ailleurs pas été accrédités, ces dernières semaines, pour cette raison, révélait, lundi, Ignazio Cassis.

Cet épisode s’inscrit dans un contexte déjà tendu. L’ambassadeur de Russie (ou le chargé d’affaires) a été convoqué à...

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