Rachel Richterich
Certains s’en réjouissaient, d’autres la redoutaient. Mais la révolution attendue ne s’est jamais produite. L’arrivée il y a un peu plus d’un an de l’homme d’affaires français Xavier Niel, à la tête d’Orange, rebaptisé Salt dans la foulée n’a pas ébranlé le secteur des télécommunications en Suisse. La dominance reste acquise à Swisscom.
Un colosse tissant sa toile dans tous les domaines: de la téléphonie à internet, en passant par la télévision, la régie publicitaire, le paiement mobile et, récemment, la santé. Dans la technologie la plus pointue aussi, annonçant récemment se lancer dans la télévision ultra haute définition. L’opérateur historique semble «indéboulonnable», note Daniel Pellet, analyste spécialisé dans les télécoms auprès de la banque Bordier & Cie, à Genève.
Spécificité helvétique
En témoignent les résultats trimestriels publiés cette semaine: bénéfice en hausse de 3,7% sur un an à 364 millions de francs et chiffre d’affaires...